comme le sable, dans nos yeux
Qui pleurent et jamais ne te voient pas
tu t'évapores invisible et cruelle.
PEU DE RAISON ET PEU DE CHOIX,
ou bien venir, où tu t'en vas!
les faits bien sur parlent pour toi,
tu es coupable, tu le seras
sans présumer de l'innocence,
DE CEUX qui perdent patience,
victimes huées d'impertinence;
toi! livide et sans medailles,
sans bruits de bottes ou la mitraille
carré des morts et de la flamme,
et pleurer la mère patrie,
celle qui tue et qui te vis,
retrouver un deux-pièces
come à vingt ans, il faut sans cesse,
taire et se retenir,
ne rien dire, ne pas vomir
sur cette fange qui dérange
qui m'importune moi, tout bas, tout bas!