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William BONNET attaque fort

Publié le 17 mars 2010 par Roltiss @roltiss
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BONNET William
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William Bonnet (BBox Bouygues Telecom) s’impose, à Limoges, devant l’Espagnol de la Caisse d’Épargne, Luis Leon Sanchez, et le Slovaque de Liquigas, Peter Sagan.
Vainqueur de la 2e étape du Paris - Nice, William Bonnet, le coureur berrichon de BBox Bouygues Telecom, démarre sa saison sur les chapeaux de roues.
 

William, racontez-nous votre arrivée victorieuse lors de la deuxième étape du Paris - Nice, entre Contres et Limoges, étape qui a traversé l'Indre (NR du 10 mars).

« La veille, avec l'arrivée à Contres, la course avait été très nerveuse, notamment en raison du fort vent qui soufflait et de la chute générale avant la ligne. Le lendemain, entre Contres et Limoges, ça s'était un peu calmé. Ça a frotté dans le final, trois coureurs sont encore tombés, et moi, j'ai réussi à profiter de l'arrivée en faux-plat montant pour m'imposer en puissance devant Sanchez et Sagan. Ça n'était pas le profil rêvé pour les purs sprinters, je savais que les “ puncheurs ” seraient plus à leur avantage. Ce fut une belle journée et ma première victoire en 2010. »

Pourquoi avez-vous été contraint à l'abandon dimanche, dernier jour du Paris - Nice ?

« Traditionnellement, cette dernière étape est décisive sur cette épreuve. Elle se court sur une courte distance (120 km autour de Nice) et les gros leaders essaient de tout faire exploser d'entrée. C'est un vrai feu d'artifices. Ce n'était pas une étape pour moi, mon rôle était d'effectuer mon travail de coéquipier pour Fedrigo et Voeckler. C'est dommage d'ailleurs que Thomas (Voeckler) ait échoué d'un rien derrière Moinard. Après avoir réalisé mon job, il était inutile de gaspiller des forces, c'est pourquoi il était plus sage de s'arrêter. »

Votre succès à Limoges doit renforcer vos ambitions ?

« Pour le moral, c'est important, ça libère dans la tête. Ça va m'aider pour les autres courses car il y a toujours un peu d'appréhension en début de saison, tant qu'on n'en a pas gagné une… »

Quel programme hivernal avez-vous suivi ?

« J'avais arrêté après Paris - Tours, à la mi-octobre. J'ai ensuite coupé un mois avant de reprendre doucement l'entraînement. On est parti en stage en Espagne avec l'équipe, en novembre et janvier et j'ai fait mon retour en course début février au Tour méditerranéen (avec plusieurs places d'honneur lors de cette course de préparation, 2e, 4e et 5e), avant d'entamer les classiques avec le Het Volk. »

Quels sont vos objectifs 2010 ?

« Tout d'abord les classiques de printemps, à commencer par Milan - Sanremo, samedi, puis le Tour des Flandres et Paris - Roubaix. Je suis ambitieux mais tout le monde rêve de les gagner, je ne suis pas tout seul. Ensuite, je couperai une semaine pour préparer le Tour, même si on ne sait pas encore qui le disputera. »

Dans votre précédente équipe, Crédit Agricole, votre rôle était surtout d'amener Thor Hushovd lors des sprints. Vous avez plus d'« indépendance » pour votre deuxième saison chez BBox ?

« J'ai apprécié de travailler pour Hushovd et j'ai également beaucoup appris. J'essaie de reproduire ce que j'ai pu apprendre. Chez BBox, l'équipe est jeune et manque encore de repères. Ils n'ont jamais vraiment eu de sprinter. Ce n'est pas facile de guider quelqu'un et je me débrouille seul, en essayant de prendre la bonne “ vague ”, au feeling. »

Votre fan-club, les « Wiwi's », vous suit-il toujours ?

« Ils étaient au prologue de Paris - Nice et certains ont même poussé jusqu'à Limoges. C'était sympa. »

Serez-vous présent pour la Classic de l'Indre, fin août ?

« C'est encore loin… mais je crois que l'équipe sera engagée sur la Vuelta à ce moment-là. »
Propos recueillis par Jean-Marc Le Ruyet

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