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La mésentente cordiale

Publié le 17 mars 2010 par Pierre Salviac

C’est donc ce week-end que prend fin le Tournoi des 6 Nations 2010. En apothיose le match France-Angleterre baptisי le "Crunch". Celui-ci n’est jamais un match comme les autres.

C’est l’occasion de rיveiller la guerre de 100 ans que Spanghero avait pris l’habitude de relancer par cette provocation : "Les anglais ont inventי le rugby mais les franחais l’ont bien amיliorי."

Dans ce contexte particulier chaque nation exprime sa diffיrence et le revendique. "La plus grosse diffיrence c’est que de haut en bas les anglais cherchent א ךtre plus fort et א gagner quand les franחais pensent d’abord א tricher et א empךcher les anglais de gagner" rיsumait Saint-Andrי le plus anglais des internationaux franחais.

Les celtes n’aiment pas les anglais mais je crois bien que les franחais ne les aiment pas d’avantage. "J’ai horreur d’eux. Ils partagent leurs joies mais pas leur peines" dיclarait Ondarts quand il les affrontait en premiטre ligne du XV de France.

Je constate souvent que ce "Crunch" c’est la montagne du Tournoi qui accouche d’une souris. Pourquoi ? "Parce que pour atteindre des sommets il faudrait que les anglais soient des rugbymen naturels. Ils ne le seront jamais. L’anglais est un joueur fabriquי" jugeait Berbizier quand on lui demandait de parler du rugby pratiquי par ses meilleurs ennemis.

Cette annיe l’Angleterre n’est pas favorite devant la France qui en situation de rיussir le Grand Chelem. N’empךche que tout les monde les craint. Il n’y a que Rives pour ne pas jouer א se faire peur. D’aprטs lui "les anglais ne perdent jamais. Mais parfois on les bats !"


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