Alexandre Voldey avait 17 ans. Il souffrait d’acné persistante et s’est donc vu prescrire un traitement radical par une dermatologue niçoise : de l’Isotrétinoïne, un puissant antibiotique.
Mais l’adolescent ne supporte pas les effets secondaires du médicament. Il souffre de démangeaisons chroniques, a mal au dos et aux articulations. Atteint également au moral, lui qui était décrit par ses proches comme “un jeune homme espiègle et enjoué“, connaît les affres de la dépression.
Une nuit, au bout du rouleau, il se lève, s’équipe d’une corde, d’un tabouret et se pend à un arbre. On ne le retrouvera qu’au petit matin.
Il laisse un mot d’adieu pathétique: “je ne sais pas ce que j’ai depuis trois semaines, mais là, je n’en peux plus (…) J’aime toujours Manon… Je ne vous l’ai jamais dit, je suis heureux que vous soyez mes parents…”
Ses parents incriminent le médicament. “A notre avis, pas de doute, le coupable, c’est ce maudit traitement contre l’acné, dont nous ne connaissons pas les effets secondaires“, déclarent-ils au journal Le Parisien, qui révèle l’affaire.
Le père d’Alexandre ne compte d’ailleurs pas en rester là : “la mort de notre fils doit au moins servir à faire toute la lumière et prévenir de nouveaux drames“.