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Merci les hommes vont bien !

Publié le 18 mars 2010 par Poclatelephage
Depuis quelques temps, tout a commencé avec La Ferme si je dois y réfléchir, j’ai tendance à zapper l’Emission qu’il faut regarder et à visionner tout à fait autre chose. Après la Ferme, « la Nouvelle Star » et les « Enfoirés » j’ai donc passé mon chemin devant « le jeu de la mort » dont fondamentalement je ne percevais pas l’intérêt. A la place, j’ai regardé le téléfilm de la six, qui sera à mon avis, comme « Victoire Bonnot » potentiellement déclinable en série si l’audience est au rendez-vous.
« Au bonheur des hommes » cherche clairement son inspiration du côté de deux films de copains cultes à mes yeux : « Peter’s Friends » et « mes meilleurs copains ». Pour le film de Kenneth Brannagh, la référence est tellement transparente que les flash-backs lui empruntent sa BO et même une partie de son esprit.
Merci les hommes vont bien !
Je suis toujours curieuse de découvrir les fictions de M6 qui est finalement capable du pire (« Victoire Bonnot »), comme du pas mal (« merci les enfants vont bien ») voire du très bon (« les bleus premiers pas dans la police »).
La fiction met donc en scène quatre copains qui se connaissent et s’adorent depuis l’adolescence. Devenus vieux, ils ont évidemment tous leurs failles, qui donneront à n’en pas douter lieu à une suite, mais hier soir l’épisode était consacré à Picha (Pierre-Charles), le gay de la bande, à qui ses potes doivent apprendre le décès de son père à qui il ne parle plus a priori depuis son coming-out vingt ans plus tôt. Dès cette scène introductive, « au bonheur des hommes » s’annonce comme une fiction prometteuse. En effet, Picha qui est un peu un loser a décroché une place d’animateur de vente déguisé en pingouin sur une plage du Sud de la France et ses copains annonce le décès de son père au mauvais pingouin qui est évidemment effondré. En mourant le géniteur de Picha est censé lui léguer « le Manoir », la maison dans laquelle les quatre copains ont fait les 400 coups jeunes, mais coup du sort, le vieux était endetté et la maison va être vendue aux enchères. Ils décident donc coûte que coûte de la récupérer ce qui sera le fil rouge d’au « bonheur des hommes ».
Les amateurs de fiction de M6 auront été amusés de constater que le fameux « Manoir » est également la maison de famille de la tribu de « Merci les enfants vont bien ». Il faut croire que M6 la loue à l’année pour y héberger ses fictions méridionales.
Sinon, dans la plupart des cas, malgré une intrigue un peu mince, les répliques et les situations font mouche. Comme dans « mes meilleurs copains » ou « Peter’s Friends », les deux références sans doute assumées des scénaristes, les membres du quatuor ont vieilli. Le beau gosse de l’époque supporte mal d’avoir un fils trisomique et fuit donc son foyer en faisant tous les excès possibles. Le petit gros intellectuel a réussi sa vie professionnelle mais semble incapable d’avoir une vie personnelle épanouie et rêve de se taper ses étudiantes. Il entretient avec son psy qui l’arnaque, comme de bien entendu, une relation conflictuelle, un classique… L’ex rebelle de la bande qui se rêvait rockeur est castré depuis son mariage par sa nana, la bio Béa qui lui sert du tofu et du brocoli à dîner. Enfin, Picha est le seul à entretenir depuis vingt ans avec son mec une relation épanouissante mais a foiré tout le reste.
Du côté de l’homosexualité, rien à dire, j’ai été contente de constater que le gay était (pour le moment) fidèle et heureux en ménage. Bon, pour les femmes, c’est déjà moins bien mais bon à la limite…
Merci les hommes vont bien !
Le téléfilm fait également appel à quelques guests dont Lionnel Astier assez fabuleux dans le rôle du vieux beau qui se tape Reem de « la porte ouverte à toutes les fenêtres » insupportable dans son rôle de croqueuse de diamants.
Au niveau des répliques, beaucoup de bon également, j’adore quand le beau gosse annonce qu’il aime quand un plan se déroule sans accro. Ca fait plaisir que la fiction française ose d’aussi jolies références.
Je dis finalement beaucoup de bien d’une potentielle série qui ne casse pas trois pattes à un canard. L’épisode d’hier se termine d’ailleurs sans apporter réellement de solutions à un nombre élevé de sous intrigues… Le gros garçon frustré hérite d’une fille, le beau gosse est au bord du burn-out, le soumis a été trompé par son épouse et son couple bat de l’aile…
Ce que je retiens également, c’est que les conseils régionaux qui n’intéressent a priori que 50% de l’électorat ont également un rôle important dans l’endroit où se déroulent les fictions des grandes chaînes de télévision. Ainsi, Victoire Bonnot s’épanouit en Charente Maritime, tandis que les enfants qui vont bien et les hommes préfèrent PACA….
Avec tout ça, je verrai bien un épisode inédit de « merci les enfants vont bien » ou des « Bleus ».
Demain normalement, je vous parlerai de « Lost », il faut également que je prépare quelque chose sur la saison 5 du « Docteur House » et un petit Télé POC pour la semaine prochaine…
Par ailleurs, si quelqu’un a envie de me faire un point « Nouvelle Star » en commentaire, je suis preneuse également

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