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Kara no Kyoukai – Tsuukaku Zanryu (film 3)

Publié le 18 mars 2010 par Jibouille

Juillet 98. Dans un bar sous-terrain qui sert de repaire à une bande de jeunes débauchés, une fille est abusée sexuellement. Son visage ne trahit aucune émotion, comme si elle ne ressentait aucune douleur. À la nuit tombée, tandis que Kokutô se ballade en ville, il rencontre une lycéenne portant le même uniforme que celui de sa sœur dans un coin de ruelle sombre. Semblant souffrir du ventre, il l’amène chez lui afin qu’elle puisse se reposer mais la jeune fille disparait pendant le sommeil de Kokutô. Le lendemain aux nouvelles on apprend que plusieurs victimes ont été retrouvées le corps tordu, plié dans un bar abandonné. L’agence d’Aozaki Tohko où travaille Kokutô est chargée de retrouver Fujino Asagami soupçonnée d’être l’auteur de ces meurtres…

Kara no Kyoukai – Tsuukaku Zanryu (film 3)

J’avais raison d’espérer puisque ce film est un poil au dessus des autres, grâce à son histoire plus intéressante et mieux construite.

Moins évasive que les précédentes, elle aborde surtout des questions plus sérieuses et plus psychologiques qui collent bien mieux avec l’univers particulier de Kara no Kyoukai. Certes, il faut un peu de temps pour bien saisir le scénario mais quand vient la fin, notre patience paie enfin ses fruits. De plus, le rythme plus soutenu, dissipe le malaise présent dans les deux premiers volets. On reste concentré du début à la fin (alors qu’il était facile de décrocher dans les autres).

Mais il ne faut pas oublier les personnages qui ont également leur part dans ce « succès ». Si Shiki est toujours aussi attrayante, Fujino n’est pas loin de lui voler la vedette car elle est un personnage charismatique, suffisamment pour « lutter » avec Shiki, ce qui manquait cruellement jusque là. Kokuto est égal à lui-même mais on comprend un peu mieux son duo avec Shiki. Mais revenons à Fujino, star temporaire. Ses peurs, ses maux sont bien abordés et rendent presque son personnage sympathique, voir touchant (alors qu’il n’y a pas de quoi à première vue). Elle est la pièce manquante jusque là quant au sujet des pouvoirs mystérieux de certaines personnes. mais ce que j’ai apprécié, c’est sa difficulté à contrôler un pouvoir qui la dépasse totalement, au point d’influencer son corps et son esprit.

Un bon film qui plonge enfin le spectateur dans le vif du sujet. L’auteur a cherché à faire moins prise de tête et plus psychologique et le résultat se fait sentir. Un net plus qui ne donne qu’en envie: voir la suite.



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