Magazine

Quel salon de coiffure?

Publié le 19 mars 2010 par Reenco
Je reviens pour ma deuxième chronique vous parler de mode, de beauté, de cheveux, de conseils.
rouge-coco.jpg
Elle est partout, la mode. Elle vomit de vos journaux, de ELLE à Marie Claire, de Grazia à Votre beauté, vous guide de conseils, d’astuces de pseudo pros …
Et toi, belle brune qui lis cette chronique en balayant sur le coté cette frange que tu t’est fait couper il y à trois mois parce que c’était la mode et que tu en as rêvé en voyant ma Anne Hattaway la porter dans « Le diable s’habille en Prada », qui maintenant te gène parce qu’elle pousse, que tu ne veux plus la couper parce que c’est galère à coiffer le matin …
Que fais-tu ? Tu lis cette presse mais tu te soucies plus de savoir si Jennifer Aniston va se remettre avec Brad Pitt en laissant Sainte Angelina adopter la terre entière ou régler ses problèmes paternels en Italie.  Ce qui t’importe, toi, lectrice intéressée, c’est  ça : OUTRAGEOUS  SCANDAL* J’en devine qui se délectent de voir la rachitique Angie se séparer de son Brad !!
Tu vas néanmoins jeter un coup d’œil sur le « Rouge Coco », dernier né des rouges à lèvres Chanel , que porte Vanessa Paradis en te disant qu’il est trop beau mais que tu trouveras dans une autre marque à Monoprix le même en moins cher. De toutes façons, tes copines ne sont pas dans ta salle de bain pour  voir la différence …
Tiens c’est comme cette frange que tu as coupé il y à quelques mois, tu sais, celle que tu a fait faire dans la galerie marchande de Carrefour, tu aurais très bien pu la faire styler chez Dessanges ou Biguine ? Non , trop cher, c’est comme ton rouge à lèvres. Mais où est la différence… ?
Voici donc l’objet de ma chronique ou Pourquoi tant de différences de prix d’un salon de coiffure à un autre ?

On distingue 3 catégories de gammes de salons de coiffure :
franchise-tchip-coiffure-351115.jpg
La première/   les « pas chers » : Ils sont souvent situés en galeries marchande et offrent  un tarif défiant toutes concurrence ils sont très souvent franchisés, c'est-à-dire qu’ils appartiennent à un groupe (exp : interview, self coif’, tchip etc…). Les coiffeurs travaillant dans ces salons sont soumis à une pression de la part des supérieurs, les obligeant à une rentabilité très élevée au niveau du chiffre d’affaires mais comme les tarifs sont bas, ces mêmes coiffeurs doivent œuvrer sur un maximum de clients en un minimum de temps. La pression des supérieurs n’est pas la seule. Entre eux, ces mêmes coiffeurs ont des « challenges », c'est-à-dire que celui qui arrive à franchir un certain  « palier » en terme de chiffre d’affaires se verra offrir un cadeau (produit de beauté, sac, bijoux accessoires divers…). En général, ces jeunes coiffeurs tout droit sortis de l’école ne restent pas à cause de la pression, ce qui explique que l’équipe change presque tous les mois, voila pourquoi toi qui veux faire retoucher ta frange par la même fille qui te la coupé et avec qui tu as peut être sympathisé, il n’est pas certain que tu la retrouve un jour!
Il faut savoir qu’un coiffeur qui à travaillé dans cette catégorie de salons à très peu de chance d’évoluer car les autres patrons voyant cela sur un C.V sont souvent peu intéressés, ce qui ne veut pas pour autant dire qu’ils sont mauvais coiffeurs.
camille-albane.jpg
La seconde / les gammes moyennes : ce sont la plupart des salons indépendants, les prix sont raisonnables, un peu plus cher sque les franchisés cités ci-dessus. Certaines franchises comme Camille Albane, Fabio Salsa ou Jean Louis David font partie de cette catégorie.  Les coiffeurs sont plus expérimentés, car ils sont soumis à de nombreuses formations en interne mais aussi avec les marques de produits. La cliente sera mieux accueillie, dans une ambiance plus agréable et il y a moins de coiffeurs qui s’affairent dans tous les sens. L’inconvénient c’est que ces franchises sont soumises à devoir travailler sur collection. C'est-à-dire que lorsque vous allez demander une certaine coiffure, le coiffeur vous proposera dans 80% des cas une coiffure du book de l’enseigne. Pire, parfois ils ne vous la montrent pas mais la font quand même. Vous constatez que vous n’avez pas en sortant la coiffure tant désirée en entrant, celle-ci ne sera pas forcement moche mais ce n’était pas ce que vous aviez demandé.
dessange-opera-news.jpg
La troisième/ le haut de gamme, l’élite : Il y à peu de salons franchisés haut de gamme. On en dénombre juste deux ou trois tels que  Jacques Dessanges ou  Franck Provost. Vous y serez très bien accueillie, et il y a de grandes chance  que vous en sortiez avec le sourire au prix d’une note un peu plus salée (environ 45/50 € pour un forfait shampooing coupe et brush). Il y a des salons haut de gamme non franchisés, situés au détour de ruelles, ou au fond d’une cour intérieure, qui jouent sur la non-communication, juste sur le bouche à oreille. Des salons intimistes à la décoration raffinée où vous serez accueillies individuellement et où le coiffeur ne s’occupera que de vous. La note ne sera pas forcément très élevée  mais certainement plus que dans un salon d’entrée de gamme. Il ne faut pas hésiter à demander des devis au coiffeur afin d’être certaine de ce que vous allez dépenser.
Avant de faire votre choix , prenez le temps de bien vous renseigner. Si vous voulez entretenir une frange ou une coupe simple, vous pouvez  aller chez un coiffeur répertorié ci-dessus, dans la première ou seconde catégorie. Mais si vous voulez être prise en charge par un pro du stylisme de la coiffure, je pense qu’il vaut mieux faire confiance à l’un de la troisième catégorie, sachant qu’il ne vous en coûtera pas forcement plus cher.
Il s’est passé beaucoup de choses dans le monde de la mode ce mois-ci. Alexander  Mcqueen s’en est allé rhabiller les Anges, les flashions weeks ont fait beaucoup parler et couler d’encre. Les yetis de Chanel, Les cavalières de Dior et surtout la visite éclair de la papesse de la mode Anna Wintour (rédactrice en chef du Vogue US ndlr) à Milan.
Ma prochaine chronique sera plus people, je décrypterai un look de star mais surtout parlerai de la nouvelle collection coiffure printemps-été ….
Je suis là pour vos questions et réactions.
Alexandre SERIO


Quant à ma curiosité et moi, on a des questions : Aller chez le coiffeur, pour vous, c'est quoi? Une nécessité pour vos cheveux? Un moment de détente? L'occasion de se faire chouchouter et de papoter avec une personne hors de votre entourage? Un passage éclair? L'envie de changer de tête chaque fois?
Et pour terminer, comment vous sentez-vous en sortant du salon?
Merki.
Coco
  


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Reenco 16 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte