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Peut-on se passer des pesticides ?

Publié le 19 mars 2010 par Sequovia

PEUT-ON SE PASSER DES PESTICIDES ?Pour la cinquième année consécutive, l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides (ACAP) organise du 20 au 30 mars la Semaine pour les alternatives aux pesticides. Cette semaine est organisée afin de  promouvoir « un monde sans pesticides » Des exploitations, des associations et des collectivités cultivant « au naturel » montrent que c’est possible lors la semaine sans pesticides.

Les pesticides en France

PEUT-ON SE PASSER DES PESTICIDES ?Leur utilisation massive n’est cependant pas sans conséquence sur l’environnement. Selon l’ACAP, 76.000 tonnes de pesticides sont répandues en France, dont 90% en milieu agricole. Un chiffre qui représente un tiers de la consommation européenne en produits phytosanitaires, et qui place la France au premier rang des utilisateurs de pesticides. « Ces 76 000 tonnes contiennent de nombreuses molécules dangereuses pour la santé qui peuvent provoquer des cancers, des problèmes de reproduction, neurologiques, des perturbations du système hormonal, et bien d’autres conséquences désastreuses » explique l’ACAP.
Les pesticides sont présents dans nos aliments: plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent  dans l’organisme humain, apporté là par l’eau et les aliments consommés. Face à cette situation, la solution est de mieux évaluer les pesticides pour interdire ceux qui présentent un potentiel toxique et surtout diminuer l’usage des pesticides en changeant  le type d’agriculture pratiquée. En janvier 2009, les eurodéputés avaient fait un premier pas vers l’interdiction des pesticides dans l’Union européenne en votant l’ exclusion d’une vingtaine de substances considérés comme dangereuses pour la santé humaine ou nuisibles à l’environnement.

Une manifestation qui rencontre du succès

PEUT-ON SE PASSER DES PESTICIDES ?

Partout en France, mais également dans d’autres pays européens, collectivités, associations et professionnels se mobilisent pour sensibiliser le public aux risques liés à l’utilisation des traitements chimiques. Au total, pas moins de 300 événements seront organisés dans toute la France du 20 au 30 mars comme des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Comment faire ?

Cette semaine d’opération a également pour objectif de promouvoir des solutions alternatives aux pesticides, tant en exploitation agricole que dans nos  jardin. L’association les Jardiniers de France, qui a déjà édité une « Charte du jardinage naturel », proposera par exemple une trentaine d’ateliers pour apprendre à jardiner en se passant des traitements. Il existe toute une palette de dispositifs et de pratiques qui permettent une diminution plus ou moins grande de l’utilisation des pesticides en agriculture. Par exemple, pour éviter l’enherbement, il suffit d’alterner les cultures de printemps et celles d’automne. Certaines plantes comme l’ail ont la propriété d’éloigner certains insectes, en les associant entre elles vous pourrez lutter efficacement contre une invasion d’insectes nuisibles.

L’avis Sequovia :

Les pesticides sont partout. Pas seulement dans notre assiette. Ils pénètrent notre corps et causent des dommages pour notre santé. Le baromètre 2009 de l’agence Bio dévoile que 3/4 des Français considèrent que le Bio est une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux. 84 % des Français estiment que l’agriculture Biologique doit se développer en France. Ces résultats montrent que les Français veulent s’orienter vers une agriculture saine et refusent d’avantage le recours aux pesticides chimiques. Cette 5ème édition prend d’autant plus d’importance qu’elle coïncide avec l’année internationale de la biodiversité. Toutes ces actions prouvent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu’elles sont viables et durables.

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Claire Nobilet Alimentation, Développement durable ACAP, biologique, Environnement, fruits, molécules dangereuses, pesticide


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