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Chef, oui chef ! : l'avant-première

Publié le 22 mars 2010 par Tazar

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« Chef, oui chef ! », mon premier roman, ne va pas tarder à paraître chez TheBookEdition (pour être excessivement précis, il ne manque plus que l’attribution d’un n° ISBN pour boucler l’affaire). Sois à l’affût, c’est une histoire de jours (de semaines tout au plus).

Embrigadé bien malgré moi dans une caserne du sud de la France à la fin des années 80, j'ai retiré de ce traumatisme de cette expérience enrichissante suffisamment de matière pour écrire les « Mémoires d’un troufion de la 88/10 », série de trois tomes (« Chef, oui chef ! » est le premier) sur le thème du défunt service militaire. Un zeste d’humour dans un monde de brutes…
La couverture est enfin terminée, venant tout juste d’obtenir l’autorisation d’Isabelle Oziol De Pignol d’utiliser l’une de ses illustrations, pour laquelle j’ai eu le coup de cœur.
Et, comme tu l’as bien mérité, voici en avant-première et en exclusivité mondiale un extrait de l’œuvre, ceci sans aucun supplément :

Le GRI, ou Groupement Renforcement Intervention, ce qui fait très sérieux, est peuplé de fiers fusiliers commandos aux crânes luisants, appelés cocoïlles dans l’intimité, ce qui fait de suite un peu moins sérieux. Mais beaucoup plus peur.

Les cocoïlles s’appellent cocoïlles entre eux pour impressionner les jeunes filles et les aviateurs de base, qualifiés de pédés sur le ton de la boutade. Le résultat est souvent très efficace. Par contre, lorsque cette appellation est prononcée par un non-cocoïlle, elle peut rapidement être prise pour une insulte et entraîner de sévères représailles, sans parler d’un poing dans la gueule.

Le GRI représente l’élite de l’armée de l’air, ce qui veut tout dire. Quant aux cocoïlles, ce ne sont ni plus ni moins que des parachutistes, enragés volontaires qui ne doivent être là ni par hasard ni pour plaisanter. On les entend quelquefois défiler au loin dans la caserne, au son des insultes et des chants patriotiques à boire, le buste droit et le béret arrogant, sans jamais se mélanger avec la plèbe appelée.


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