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L’environnement en Italie

Publié le 17 juin 2009 par Chroniquesdejbg
L’environnement en ItalieJ’étais en Italie il y a quelques semaines et j’ai pensé partager mes impressions sur le respect de l’environnement que j’ai perçu dans les villes que j’ai visitées (Rome, Florence et Venise) versus ce qui se passe ici au Québec.
Au niveau du transport, j’ai fait une grande partie du voyage par train. Force est de constater que l’Italie, comme pratiquement partout ailleurs en Europe, possède un excellent réseau ferroviaire qui nous permet d’aller un peu partout à prix très raisonnable. Il s’agit d’un bon exemple comme quoi un système de transport en commun bien adapté permet de diminuer beaucoup le nombre de voitures sur les routes. Les trains en Italie sont principalement gérés par une société d’état. Durant ce voyage, j’ai réalisé à quel point notre Via Rail d’ici était mal adapté à nos besoins en transports. Le train au Québec, il faut se le dire, est trop cher, trop lent et trop restrictif en termes d’endroits où on peut se déplacer.
Toujours dans les transports, j’ai constaté à quel point les italiens utilisaient des scooters et des petites voitures. Ces moyens de transport sont beaucoup moins énergivores que nos gros SUV nord américain et donc beaucoup plus respectueux de l’environnement. Cependant, je me suis questionné à savoir si ces petites voitures se retrouvent partout dans les grandes villes parce qu’elles sont plus écolo ou simplement parce que l’italien moyen n’a pas le budget pour se payer quelque chose de plus gros… Ou est-ce simplement parce que les rues étroites de ces vieilles villes sont si petites qu’il est inimaginable de s’y déplacer avec un Hummer… Je crois malheureusement qu’il s’agit plus d’une conséquence du coût du pétrole, des prix élevé des grosses voitures et de l’étroitesse des villes qui fait que ces véhicules n’ont pas la cote, donc pas l’aspect environnemental de celles-ci. Si ces contraintes n’étaient plus là, que feraient les italiens? Eux qui sont dans le pays berceau des Ferrari et Lamborghini?
L’environnement en Italie
À Venise, je suis resté très songeur face aux nombreux bateaux à moteurs qui circulent partout dans la ville. Il y a encore une fois un très bon système de transport en commun, mais j’essayais d’imaginer la quantité d’essence, d’huile et de gaz d’échappement (envoyés habituellement sous l’eau) qui pouvait de ramasser dans l’eau de cette ville sur une base annuelle, ça doit être hallucinant. Je ne connais pas l’état de la faune aquatique dans cette ville, mais je soupçonne qu’elle soit dans un très mauvais état.
Toujours à Venise, je suis tombé sur un petit autocollant dans une rue qui parlait d’une opération de dératisation dans le quartier. Effectivement, avec une ville qui baigne dans l’eau et tous les déchets qui doivent s’y accumuler, les rats doivent s’y donner à cœur joie! C’est une chose de les contrôler, mais selon cet autocollant, on le faisait avec du poison à rat… Ce poison termine sa vie nécessairement dans l’environnement, avec les conséquences que l’on peut imaginer…
Au point de vue de l’eau, décidément, on consomme beaucoup moins d’eau par habitant en Italie que par chez nous. Probablement une question de coût encore une fois, mais tout de même, de simple détails comme la toilette à deux débits (un petit pour les pipis et un gros pour…disons le reste) est une solution très simple et combien efficace pour réduire la consommation d’eau d’une personne! De plus, dans les villes que j’ai visitées, il n’existe à toute fin pratique aucun espace vert, donc la demande en arrosage est nécessairement moins élevée que sur nos petits terrains gazonnés…
Pour ce qui est de l’énergie, il m’était difficile de l’évaluer, mais encore une fois, les coûts élevés de l’électricité en Europe poussent les gens à diminuer leur consommation avec des ampoules fluocompactes et des électroménagers plus petits que par chez nous.
Selon mes observations, il s’utilise beaucoup moins de sacs en plastiques en Italie qu’au Québec. J’ai vu plus de sacs en papier qu’en plastique. Cependant, la fameuse bouteille d’eau en plastique est partout et se retrouve trop souvent dans les poubelles. Je trouvais difficile de trouver des endroits où l’on faisait de la récupération, peut-être est-ce mieux qu’il n’y paraît à l’œil nu, mais j’avais de forts doutes.
L’environnement en Italie
L’aspect que j’ai trouvé pénible dans ces villes italiennes était la pollution sonores et la pollution de l’air. Les villes sont densément peuplées et les routes en pavés bordées de hauts murs de pierres rendent les rues très échos et le bruit des moteurs semble amplifié de beaucoup. Ça résonne! De plus, j’étais sous l’impression que l’air ne circulait pas et donc que tous les gaz des tuyaux d’échappements, même s’ils émettent moins en moyenne, restaient à notre hauteur et nous polluait l’air ambiant.
Maintenant, sommes-nous mieux au Québec? Difficile à dire, mais chose certaine, on peut essayer de s’inspirer de leurs bons coups!
Malgré ces constats, l’Italie reste un très beau pays à visiter, je vous le recommande!

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