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United States Of Tara [2x 01]

Publié le 23 mars 2010 par Lulla

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   Un an et demi que l'on était sans nouvelles de Tara Grégor, l'héroïne à l'égo destroy de Showtime. Elle m'a manqué la bougresse, plus encore que je ne l'avais imaginé. Dès le "Previously On", un beau condensé des répliques les plus percutantes de la saison 1 de United States Of Tara, j'ai compris que j'allais passer un bon moment, quoi qu'il arrive. Ce fut le cas. Vraiment.

   Quelques mois ont passé depuis le précédent épisode et Tara va beaucoup mieux. Elle n'a plus reçu la visite de ses doubles depuis plusieurs semaines et elle est fin prête à jeter les vêtements qui les lui rappelent à son bon souvenir. Dès lors, on sait pertinemment qu'elle ne finira pas l'épisode dans sa peau. Plus d'égos, plus de série. En attendant, on re-découvre une Tara étonnante, moins posée qu' à l'habitude, bizarrement habitée. Et c'est là que Diablo Cody, la scénariste en chef, est très forte : à chacune de ses scènes, Tara n'est plus tout à fait elle-même, comme si ses doubles ne s'étaient plus seulement emparer de son corps mais aussi de sa personnalité initiale. On croit reconnaître la fougue et la légéreté de T. lors du dîner avec les voisins gays. On sent bien qu'Alice n'est pas loin lorsque Tara prépare concensieusement le repas, vêtue d'un tablier. Et puis dans le bar, la bière à la main, Buck est visible en transparence. Même Gimme, la serial-pisseusse, est évoquée au détour d'une conversation très amusante. Tout le monde est là. Toni Collette est au top, comme toujours. Son jeu est précis. Max vit visiblement dans la peur qu'un des doubles ne refasse surface et tente d'éviter à Tara toutes émotions fortes. Ce qu'il est touchant ce mari dévoué... Mais lorsque le voisin des Gregor se suicide (en avalant des médicaments, en se pendant et en se tirant une balle dans la tête, pour être sûr), on sent Tara prête à flancher. Ce qui finira par arriver après s'être embarquée dans une visite de sa maison, nous révélant ainsi le penchant morbide de l'héroïne. Doit-on comprendre que son mal est né après le suicide d'un proche ou même une tentative personnelle ? L'idée me séduit infiniment. Arrive alors un nouveau double, peut-être un peu trop proche de Buck dans l'attitude et pour cause : c'est une lesbienne façon camionneuse ! Prometteur...

   Retrouver Tara, c'est bien. Mais retrouver ses enfants et sa soeur, c'est bien aussi. Ils sont tellement tous attachants ! Je commencerais naturellement par Marshall, mon chouchou. Son homosexualité continue d'être explorée, cette fois à travers les autres garçons "comme lui" de son lycée qui sont finalement très différents dans l'attitude. Rien d'étonnant, Marshall est un outsider fier de l'être. Difficile de savoir pour le moment ce qu'il nous réserve cette année mais le potentiel est énorme. Ses scènes avec Kate étaient nombreuses et très amusantes. Leur relation est extrêmement bien écrite et l'alchimie entre les deux acteurs ne fait aucun doute. Kate justement, qui n'a pas toujours bénéficié du meilleur en saison 1, est maintenant diplômée mais compte bien rentrer dans la vie active sans passer par la fac université. Ses parents la laissent faire, pour le moment, et elle se trouve un job où elle semble s'épanouïr. Pour combien de temps ? Là encore, difficile de dire ce que l'avenir lui réserve mais la voir heureuse quelques instants était très satisfaisant. Charmaine aussi est heureuse. Elle est toujours avec le même mec et il la demande en mariage de la manière la plus clichée qui soit (une bague dans un verre de champagne). Eh bien elle aussi est heureuse comme tout. Ca fait plaisir à voir, surtout quand on imagine que ce sera de courte durée. 

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// Bilan // La deuxième saison de United States Of Tara ne pouvait pas mieux commencer ! Le bonheur de retrouver les Gregson et tout particulièrement Toni Collette mis à part, l'écriture est toujours très solide avec ce qu'il faut de subtilité, et les dialogues sont des petites pépites. La dramédie la mieux roulée du moment est de retour !


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