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Spa harmonia a margaux

Publié le 25 mars 2010 par Carmel

2Je sais, vous êtes déçue. Avec le titre de l’article, vous espériez lire du Mel. Mais là, tout de suite, çà ne va pas être possible. Gassou va mieux, mais il est toujours à l’hosto… mais promis, Mel vous revient très vite, en article et en réponse à vos com’. En attendant, désolé, mais faut me supporter…

 Je me suis vautré dans le luxe. La cherté. L’oisiveté. Et j’ai aimé. C’était vendredi. Jour du poisson. Un signe. Avec le chasseur de forme, direction le SPA Harmonia à Margaux. Oui. J’ai réussi à quitter Bordeaux pour le Médoc profond. Malgré ma crainte affichée des populations autochtones non-civilisées. Quand je dis non-civilisées, c’est juste parce qu’elles ne vivent pas comme nous tous, en ville. N’y voyez aucune forme de rejet de l’Autre. De la Différence. Ou une aversion pour la viticulture intensive. Et chimique.

 Non, rien de tout çà. Vous savez que je ne bois jamais de vin…

 Vraiment.

Le SPA Harmonia à Margaux donc. Facile à trouver depuis Bordeaux. Simplement, un conseil : roulez doucement. Surtout pour apprécier le panorama. Avec plein de bleds paumés, une spéciale dédicace à Macau et à son adjoint aux finances jolis  villages à traverser. Et accessoirement une marée-chaussée omni-présente. Sûrement le signe d’une très forte délinquance rurale…  Des vinothèques et des châteaux de partout. A se demander si la nuit du 4 août a vraiment eu lieu…  On arrive enfin au château Margaux après avoir croisé Charlie et sa chocolaterie.

Comme disait le grand Charles. Pas de Gaulle, Baudelaire. « Ici tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». A droite un golf. A gauche un golf.  Le fleuve pour unique horizon. Le vent qui souffle et pas d’autre bruit. Une ombre au tableau. Les golfeurs sont partout. Avec leurs jouets bien rangés sur le parking : Porsche Cayenne, Audi Q5,… Notre arrivée en mobylette produit son effet. Je mets la béquille, le chasseur de forme réajuste sa jupe… bon, OK, je ne vais pas vous la raconter. On est venu en voiture. Une modeste berline achetée à crédit revolving grâce à une banque spécialisée dans l’aide aux nécessiteux qui envisagent de se surendetter à vie. Au taux de l’usure .

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On y est. Me voici une fois de plus face à mes contradictions. Ma critique de la société de consommation à droite. A gauche, moi qui y participe à fond. Et  inversement. Sauf que… Une fois la porte franchie, c’est vacances j’oublie tout. 3 heures sans les nains. Le bonheur si je veux. Bienvenue à aqualand. Accueil agréable, exclusivement féminin. Mais professionnel. Vestiaire blanc hyper-clean, hype. Je tombe le jean avant d’enfiler mon maillot de bain. Un miroir m’invite à admirer mon corps d’athlète.  Je n’y dédaigne pas. Dommage pour la direction, la prépa marathon a fait fuir mes ultimes bourrelets disgracieux. Je ne passerai pas de l’autre côté du miroir pour m’adonner à quelques soins optionnels. Je vais me contenter du SPA, sauna, hammam et piscine. Pour 30€.

La piscine baigne dans la lumière, elle donne sur une petite salle de gym, matériel Technogym et une plate-forme vibrante en libre accès. Vu les risques pour le dos, c’est pas terrible… Une salle de repos. Une autre pour prendre le repas de midi en peignoir de bain… Le luxe j’vous dis. Je plonge, sors la tête de l’eau pour remettre en place mon épaisse chevelure. Ah non, ça, c’était le milieu du rêve, quand je me suis assoupi au hammam. Dans la vapeur d’eau. Et d’huiles essentielles. Panneau : interdit de plonger. C’est le seul interdit du lieu. Enfin non pas que, on est entre gens civilisés et éduqués. Il faut respecter les bonnes manières.

Je passe du sauna au hammam, via une douche froide. Et vice-versa. Les cabines ne sont pas très grandes. Heureusement, nous sommes vendredi et le lieu est presqu’entièrement à nous.

 A part çà, des critiques ? Le hammam qui s’arrête vers 12h20, certainement pour aller déjeuner. Mais il aurait pu prévenir. Et l’indigence des boissons proposées dans l’espace relaxation.

 C’était ma 1ère fois avec le chasseur de forme. J’en sors détendu, plein de bonheur et de joie de vivre. Même mon quadriceps droit s’est tu pendant plusieurs heures à l’issue de ce moment quasi-extatique.

 13h50. On est à table. Le chasseur de forme rêve d’un moelleux au chocolat. Le téléphone sonne. C’est Julie, la baby-sitter en chef. Gaspard a 39°7. Fin du rêve. Téléportation Scotty pour un retour immédiat sur terre…

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