« Est Ensemble »,
Par Stéphane Weisselberg, conseiller municipal (citoyen) de Romainville
Exclu et non représenté au conseil communautaire…
La majorité municipale nous accuse régulièrement d'opposition stérile et systématique. Un élu a même osé le qualificatif "omni opposant" en référence à l'omni présidence de N.Sarkozy pour stigmatiser mes interventions. Je reviendrai en détails sur ces accusations mensongères et autres calomnies qui ne résisteront ni aux faits, ni aux paroles, ni aux actes. En attendant et, malgré le déni scandaleux de démocratie ainsi que les justifications fumeuses du refus d'intégrer des élus de l'opposition au sein du conseil communautaire, je propose une modeste contribution au débat sur l'avenir de notre nouveau territoire "Est Ensemble".
Je me dis naïvement que, sur la dynamique des dernières élections régionales et au regard de la volonté d'unité de la gauche dans le respect de ces différentes composantes, exprimé par de très nombreux français, la situation locale n'est pas une fatalité !
J'attends donc les propositions de la majorité municipale sur le dossier intercommunal !
La situation particulière de Romainville ne doit ni ne peut nous empêcher d’exprimer une vision de l’avenir concernant le regroupement de nos neuf villes. Bien au contraire, elle nous oblige à faire cet effort indispensable et complexe d’inventer une culture commune de travail et de réflexion mais aussi d’aborder avec inspiration l’avènement de ce nouvel espace de vie !
Il me semble que, pour le moment, la constitution de l’agglomération « Est Ensemble » manque d’ambition politique. S’il n’est pas question de revenir sur la cohérence territoriale dudit regroupement, sur la triple homogénéité géographique, urbaine et économique, il me paraît essentiel de revenir sur les valeurs partagées par les conseillers communautaires et les groupes majoritaires pour construire l’avenir de notre territoire.
Car si définir l’intérêt communautaire passe par formuler les enjeux du territoire, si on peut penser que ceux-ci évolueront dans le temps en fonction des besoins de la population et aussi de la maîtrise des compétences assumées par la structure intercommunale, si la loi donne deux ans pour définir cet intérêt communautaire, encore faut-il partager un état d’esprit et des priorités politiques.