Comme nous vous l'avions prédit, la Cour administrative d'appel de Paris vient d'envoyer Delanoë au tapis, dégageant la route pour une mise en examen de l'ami de Lagardère et Guazzini.
Boum ! Nous vous l'avions annoncé, cette fois c'est confirmé : la Cour administrative d'appel, qui a délibéré dans une formation plénière afin de conférer toute la solennité requise pour son arrêt, vient de juger que la mairie avait illégalement écarté la procédure de mise en concurrence pour attribuer la concession du stade Jean Bouin en 2004 ( cliquez ici pour retrouver le fil du raisonnement suivi par les magistrats).
Les avocats de la ville (payés soit dit en passant par les contribuables parisiens alors qu'il s'agit essentiellement d'éviter in fine à l'individu Delanoë une mise en examen) vont sans doute se pourvoir en cassation et nous verrons bien si le Conseil d'Etat lui sauve la mise.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les motifs de cet arrêt devraient logiquement conduire le juge pénal à considérer qu'il y avait bien délit de favoritisme, sans même parler de celui de prise illégale d'intérêt mis en avant par le Paris Tennis club au motif que, dans cette affaire, Delanoë s'est préoccupé de ses copains plus que des intérêts de la ville.
Enfin ... tout cela démontrerait l'indépendance de notre justice face aux docteurs ès com' et aux affairistes. Croisons les doigts !