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Oreo débarque en France avec un plan marketing musclé nous dit Les Echos de ce matin.
Le cœur de cible comme on dit, de ce débarquement sont les mères qui font les courses pour leurs enfants, autour du rituel du verre de lait moment de partage, blah blah blah
Bon, du lait y’en a pas dans le biscuit (ah si, du lactosérum) mais ce n’est pas grave…
Oreo est une marque très forte aux USA mais qui a du composer avec la vigilance des consommateurs quant aux ingrédients présents dans ce biscuit de 34 g dont 14g de sucre, 7g de graisse et 2g de graisse saturée…
A l’origine ce charmant petit biscuit contenait aux USA des acides trans gras, petite manipulation agro-industrielle qui accroit les risques cardio-vasculaires.
En 2005, face à la perspective d’un procès médiatique, Kraft la maison mère, a annoncé avoir « volontairement » supprimé la présence de ces fameux acides trans gras dans la composition du biscuit, sans en changer d’ailleurs le goût, aux dires des amateurs.
En France (et contrairement aux USA depuis 2008), on se demande bien pourquoi, la loi n’impose pas pour l’instant de mentionner la présence de ces acides dans la composition d’un produit. Il faut chercher la douce appellation « d’huile ou graisse partiellement hydrogénée » pour identifier leur présence au sein d’un aliment.
La grande question est donc la suivante : est-ce que la version française d’Oreo contient ou non des acides trans gras ?
Et c’est con, le dossier de presse de la marque ne nous donne pas d’infos nutritionnelles sur le produit.
Par contre, une fiche produit proposée par le Club Restauration - fournisseur des professionnels de la restauration - (avec grosse mise en avant d’Oreo sur la page d’accueil de leur site), indique que pour 100g de produit, il y a 11g d’acides gras saturés (ou acides trans gras).
Que nous dit Burson- Marsteller sur le sujet ?