Quand on dit à son client, que non, ...il n'est pas le roi...

Je me suis faite vertement sermonnée par un(e) client(e) - et très bonne connaissance- il y a quelques jours sur ma [non] politique commerciale.... Si à un moment j'ai cru que ça allait nous gâcher notre déjeuner, je n'ai pas loupé l'occasion de placer mon concept de la relation client.... Il faut dire aussi que la personne m'a provoquée ;)
Après avoir lancé un "tu as une politique et un relationnel commercial nullissime avec tes clients, il faut que ca change" qui m'a fait  me ratatiner sur ma chaise... elle a enchainée sur "le client il est Roi"...

Alors,... justement,.... puisque le sujet est abordé,... j'ai un truc te dire :
"Non, le client n'est pas roi, je ne suis pas d'accord avec toi", phrase qui a quelque peu désarçonné la personne en face de moi...suivi d'un "pour moi c'est un partenariat. Si tu ne me donnes pas ce qu'il faut pour qu'on travaille ensemble correctement, je ne vois pas comment je pourrais rendre du bon boulot, dans les temps et éventuellement te faire des fleurs au niveau du prix".

Soyons clair(e)s je pense aussi que je peux me permettre d'avoir ce discours avec ce client. En début d'année ils ont cherché d'autres prestataires pour ne pas dépendre que de petiteentreprise pour les travaux qu'ils me donnaient [et aussi certainement parce que je commençais à appliquer ceci ] et ils sont revenus.
Donc oui, ce genre de discours peut paraître gonflé mais j'ai envie de travailler dans le respect, - et dans les deux sens.

Le développement durable ce n'est pas fait que pour les plantes vertes :).

Je commence d'ailleurs à me demander si je vais continuer à travailler avec certains prestataires qui cassent les prix lorsqu'ils travaillent en solo. Comment puis-je justifier des prestations plus onéreuses (bien qu'au juste prix au regard du marché et du travail fourni) si on peut les avoir moins chers en direct ? A réfléchir.
Par contre, j'ai des progrès à faire sur la façon de faire passer le message à mes clients. J'ai bien compris :)...

En attendant, nous sommes déjà fin mars et petiteentreprise a déjà vu passer six mois de son troisième exercice. Il va falloir remettre le pied sur l'accélérateur commercial pour éviter de perdre de la vitesse. L'année n'est pas terminée !