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Test : Dawn of War II : Chaos Rising

Publié le 26 mars 2010 par Guls
Test : Dawn of War II : Chaos Rising
Le premier Dawn of War avait tenu sur la durée avec trois extensions de qualité, et tout aussi révolutionnaire qu'il soit, Dawn of War II ne mérite pas moins. C'est donc avec fébrilité qu'on attendant de voir ce que Chaos Rising, premier extension du meilleur RTS de l'année dernière, allait donner. Notre avis en test...
Pas de repos pour les braves
Chaos Rising commence quelques semaines à peine après la fin de Dawn of War II. Vous avez maté l'invasion tyranide mais une nouvelle alerte envoyée par une balise appartenant au chapitre des Blood Ravens (auquel vous appartenez) vous envoie sur une planète censée être déserte et venant tout juste d'émerger de l'espace Warp où elle était perdue depuis des siècles. Arrivés sur place pour une reconnaissance, vous vous retrouvez à vous battre face à une armée de la Garde Impériale, et la planète empeste la corruption du Chaos.
L'ambiance est donnée : corruption, traîtrise et influence insidieuse du Chaos seront le coeur du scénario de cette première extension qui respecte à la lettre l'univers de Warhammer 40 000 développé depuis de nombreuses années par Games Workshop.
Test : Dawn of War II : Chaos Rising
On retrouve avec plaisir les membres de l'escouade de Dawn of War II avec l'addition d'un nouvel arrivant, un Archiviste maniant à la perfection de dévastateurs pouvoirs psychiques. Sans en dévoiler trop, on sait très vite que le scénario tourne autour de la présence d'un traître dans votre propre équipe, et la personnalité des différents personnages a d'autant plus d'importance. Ainsi, les dialogues pendant ou entre les missions seront plus longs et plus importants de même que les informations glanées ici et là afin de vous en apprendre plus sur la situation.
Chaos oblige, un nouveau système de jeu fait son apparition : la Corruption. Ainsi, en fonction de leurs actions, vos Space Marines seront plus ou moins exposés à la corruption du Chaos qui pourra leur donner accès à de nouveaux équipements pervertis ainsi qu'à des capacités spéciales mais auront également un impact sur le scénario de la campagne qui vous rapprochera du côté obscur... Missions spéciales, objets et objectifs facultatifs vous permettront de vous refaire une santé aux yeux de l'empereur si vous le désirez. Profondément imbriqué dans le gameplay du jeu, le système de Corruption contribue ainsi à rendre les Space Marines plus attachants et plus "humains" qu'ils ne pouvaient l'être auparavant.
Test : Dawn of War II : Chaos Rising
L'école du Marteau d'Argent
Naturellement, la menace ne viendra pas que de vos rangs et, en plus des races ennemies habituelles (Tyranides, Orcs, Eldars), cette campagne voit surtout l'arrivée des Space Marines du Chaos. Redoutables, puissants et résistants, ces nouveaux ennemis sont assez proche des Space Marines classiques avec un penchant pour les habits gothiques, les piques et les mauvaises odeurs. Ainsi, si les escouades tactiques et autres dreadnought ne changent pas trop de l'habituel, de nouvelles unités comme les Portepestes qui infligent des dégâts continus à tout ennemi au corps à corps, ou encore le Champion du Chaos qui est l'équivalent du Commandeur.
Nouveauté rafraîchissante et obligeant à changer quelque peu ses tactiques en multijoueurs, cette nouvelle race n'est pour autant pas assez "nouvelle" pour renouveler complètement le titre, mais peut-être le but de cette extension n'était-il que d'ajouter plus de contenu sans pour autant changer le gameplay du tout au tout.
Les races existentes gagnent également de nouvelles unités. On a déjà parlé de l'Archiviste chez les Space Marines, mais on peut également compter sur le Seigneur Fantôme des Eldars ou encore un nouveau héros pour les Tyrannides.
Test : Dawn of War II : Chaos Rising
La guerre, c'est mieux à plusieurs
Bien plus intéressante et bien menée que dans le premier opus, la campagne solo n'en est pas moins très courte (bien que toujours rejouable en coop). Bien que terminée en une poignée d'heures (environ 7 heures de jeu), elle est d'une difficulté significativement supérieure à celle du premier jeu, et permet aux plus grands fans des RPG parmi nous de s'amuser avec de nouveaux équipements et d'élever leurs escouades jusqu'au niveau 30 avec, bien sûr, de nouveaux pouvoirs pour chaque. Petits bonus, on y retrouve également des passages très "Space Hulk" se déroulant dans un vaisseau spatial confiné et stressant au possible, et le final est tout ce qu'il y a de plus épiques. C'est très bien tout ça, mais qu'en est-il du multijoueurs alors ?
De ce côté, on trouve bien sûr de nouvelles cartes, dont pourront bénéficier les joueurs ne possédant pas l'extension, ainsi qu'un nouveau mode de jeu : le Baroud d'Honneur, mode plutôt sympathique dans lequel il vous faudra résister à de nombreuses vagues d'ennemis. Nouvelles unités et capacités obligent à revoir son plan habituel d'attaque sans pour autant trop changer le titre, et l'intérêt renouvelé aura tôt fait de repeupler les serveurs multijoueurs (qui n'ont ceci dit jamais été vraiment désertés).
Techniquement, le titre reste le même : toujours aussi beau et fluide bien que certains effets aient eu tendance à faire ramer mon ordinateur plus qu'à l'ordinaire. On regrettera quelques bugs et plantes (attentions détenteurs de Windows 7), un pathfinding pas top sur certaines cartes, mais pas de doute, c'est bien du Dawn of War II avec tout ce que ça a de beau et de sanglant.
Test : Dawn of War II : Chaos Rising
Conclusion
Chaos Rising est une bonne extension pour le déjà excellent Dawn of War II. Doté d'une campagne intéressante bien que très courte, d'une nouvelle race, de nouvelles cartes et d'un mode multijoueurs tout neuf, elle est tout ce que pouvaient en attendre les fans : plus de contenu. C'est finalement ce qu'on pourrait également lui reprocher : Chaos Rising, c'est juste "plus de Dawn of War II", mais c'est si bon qu'on ne s'en privera pas.



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