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Handball-D1 : THB-Le mal est profond

Publié le 27 mars 2010 par Lgs

Anouard Ayed

Anouard Ayed

Initialement prévu à 20h, le match entre Toulouse et Nimes a finalement débuté à 21h30 ! En cause, un des arbitres du match qui avait raté son avion et qui, en  prenant un autre, a atterri sur Toulouse à 20h30. D’entrée ce match sentait donc mauvais ! La défaite du THB devant Nîmes le confirme (24-28). Beaucoup trop brouillons et maladroits, les Toulousains ont gâchés une belle occasion de se donner un peu d’air. Toujours bon dernier, le Toulouse Handball touche le fond.

Il a fallu attendre six minutes avant de voir une équipe toulousaine virer en tête. Les six qui suivent sont vierges de but et Nîmes prend le large (3-6, 12′). Dans un choc du bas du tableau (le dernier accueille l’avant dernier) tous les coups sont permis. Dans un match très -trop- physique, Toulousains et Nimois se rendent coup pour coup. Toulouse est une équipe qui doute et cela se voit sur le terrain. Fébriles devant le but, maladroits dans les transmissions de balles, parfois légers en défense, les hommes de Raphaël Geslan ressemble à tout sauf une équipe. Et c’est là le mal. Il est difficile à l’heure actuelle de tirer la quintessence d’un groupe bourré de qualité. De son côté Nimes oppose une défense âpre et opère par contres ravageurs (10-13, 30′).

Briffe et les autres

Dans cette partie un joueur sort du lot. Benjamin Briffe. Le jeune arrière droit français montre toute sa force de frappe et son sens des responsabilité dans toutes les actions offensives et les pénaltys. Un extra-terrestre au milieu de coéquipiers qui semblaient parfois perdu sur le parquet. Toulouse joue au yo-yo. Chaque fois le THB égalise pour se refaire distancer. Trop inconstant, manque de concentration, de physique ou problème de niveau ? Toutes les questions se posent et s’impose en guise de réponse la fin de match totalement nimoise parachevant une victoire méritée, non pas pour sa qualité de jeu, mais par la faiblesse de ce que l’hôte proposait.

Tout espoir n’est cependant pas perdu. Aux déplacements à Dunkerque, Chambéry et Montpellier (soit les trois premiers) s’ajoutent les réceptions de Dijon, Nantes ou encore Aurillac. Autant de match qu’il ne faudra pas perdre au Palais des Sports pour espérer jouer dans l’élite du handball français l’année prochaine. Il le faut !

photo: photosport.org


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