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Diffuser un fonds numérique cohérent (réédition)

Par Photogestion @photogestion

Mettre un fonds d’images photographiques à la disposition du plus grand nombre, c’est penser à la pertinence des sélections, construire une indexation ciblée. C’est se mettre à la place des utilisateurs, réfléchir à leurs besoins et à leur connaissance relative des techniques numériques, c’est donc proposer des fichiers utilisables par tous.

Diffuser un fonds numérique cohérent (réédition)

Cette diversité légitime une offre en ligne techniquement homogène au risque de voir beaucoup d’exploitations mal aboutir (images ternes, floues, pixelisées, moirées, etc.). L’utilisateur interroge une photothèque ou un site communautaire d’illustrations en concentrant ses efforts sur sa recherche documentaire et sur les réponses obtenues. La tâche de l’éditeur d’un fonds d’images photographiques est d’apporter une offre lisible au niveau technique. Au regard de la multitude des standards et des formats d’image, la publication ne limitera donc pas à une simple mise en ligne de clones numériques, mais à la constitution méticuleuse d’un fonds de fichiers redimensionnés en conformité à un cahier des charges défini préalablement. De la somme des fichiers originaux de toutes origines, de tous standards, Raw, Tiff, PNG, JPG et de tous poids, doit naître, dans la mesure du possible, une collection aux caractéristiques homogènes. Proposons un exemple adopté dans une photothèque d’entreprise : tous les fichiers sont convertis au standard JPG, en trois couleurs**, d’un poids réel de 32 Mo. avec un taux de compression de 12, permettant l’impression d’un format A4 en offset, avec une certaine latitude de recadrage***.

* contrairement au poids du fichier compressé et enregistré sur le disque dur.

** trois couleurs RVB (rouge, vert, bleu), par rapport aux fichiers convertis pour l’impression offset : 4 couleurs CMJN (cyan, magenta jaune, noir) ou CMYK (cyan, magenta, yellow, blacK).

*** les paramètres traditionnels des techniques de l’impression offset exigeaient des fichiers originaux trois couleurs de 24 Mo. pour imprimer un format A4 (21×29,7) en résolution de 300 dpi. Convertis nécessairement en quatre couleurs, les fichiers « pesent » donc 32 Mo. une fois convertis.

L’atelier numerique EDILLIA


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