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C'est pas tous les jours dimanche

Publié le 28 mars 2010 par Didier54 @Partages
Lundi
Gamins aux anges. C'est Mamy qui est de faction. Comme souvent, vient avec panier garni. Là, c'est repas chinois. Elle annonce un repas américain pour la semaine suivante. Dépose en attendant des trucs et des machins qui se vendent dans des magasins. Jamais on n'aurait imaginé que de tels trucs et machins puissent se vendre. Alors s'acheter...


Mardi
Il y a des journées, elles sont gentilles, sympathiques même, et puis d'un coup, elles deviennent méchantes. Elles font mal. Ce mardi fut de cette teinte. RAS en plein jour. Mais le soir, bascule. Informé " on a retrouvé ton neveu". Coup de fil à mon frangin. Du mal à enquiller derrière.
Mercredi
Sous le choc et ne cherchant pas à le fuir. Au contraire. Journée bizarre. Il m'est très difficile de me concentrer sur mon boulot, de m'y intéresser. Les réunions deviennent des espèces de parenthèses. Pas mal de recherches internet. Je me nourris d'informations diverses et variées. Je trouve des traces du neveu, sur le net. La réalité est difficile. Coup de fil le soir de ma mère. D'autres nouvelles.
Journée cadeaux, toutefois. Une collègue me prête deux bouquins. Une autre m'a ramené des galettes de Saint-Malo. Sympa.
Jeudi
A l'occasion d'une conférence de presse, cette observation. On pense que les journalistes posent des questions et que les politiques répondent. En vrai, la plupart du temps, les politiques causent et les journalistes cavalent derrière en prenant des notes. Une ou deux interrogations, pas plus. Et puis tout le monde lève le camp.
Le soir, grand moment de solitude pour un collègue. S'occupe de la technique. On doit diffuser le film. Ca marchait aux répétitions. Ca ne marche plus. Il ne trouvera pas la solution. Plusieurs "hiérarchies" lui tomberont dessus. Evidemment.
Vendredi
Madame se bat pour sauvegarder son emploi. A passé pas mal de temps dans la semaine à "faire la tournée"' des popotes. En est revenue assez épuisée, entre ceux qui ont des boulots cocon et ceux qui vont bientôt se tirer à la retraite. S'interroge sur la précarité, son "combat", le sens de tout cela. Je me dis que ces questions sont importantes. Mais pas drôles. D'ailleurs, sitôt posée sur le canapé, s'endort. Il est 20 h 15.
Samedi
Nous nous amusons bien chez l'opticien. Y sommes allés ensemble pour accompagner gars de sept ans qui a eu cette mauvaise nouvelle (à ses yeux, si je puis dire) : va devoir porter des lunettes. Mercredi, à l'annonce, l'était déboussolé lui qui pensait qu'après l'opération, tout serait limpide. On s'en paie en tout cas une bonne branche (si je puis dire), lui faisant essayer mille et une paires. Ce sont des "Harry Poter" finalement qui gagneront.

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