Harkis, que deviennent les trois enfants de harkis devant l’Assemblée Nationale…
Depuis toujours, les harkis du Loiret se sont rendus au chevet des grévistes qui avaient entamé des mouvements pour défendre les intérêts de la communauté harkie. Nous entendions ainsi apporter notre soutien à ces actions très peu relayée par les médias.
Le but était de demander des comptes au gouvernement en place pour la communauté harkie : « Après nombres années d’exclusion et de mépris, nous réclamions la reconnaissance du préjudice physique et moral dont a été victime notre communauté, pour son absolu dévouement à la France ».
A un moment donné, on nous a fait croire que nous pourrions être les ambassadeurs de la France auprès des pays arabes… C’était une façon de nous réhabiliter aux yeux de toutes les communautés, et d’utiliser nos potentialités dans l‘intérêt de la France, mais c’était nous faire trop d’honneur.
Depuis le 5 mai, trois enfants de harkis manifestent pour demander à Nicolas Sarkozy de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans l’abandon de leurs pères après la guerre d’Algérie. Zohra Benguerrah, 52 ans et son mari Hamid Gourai, 53 ans, dorment dans une voiture, alors qu’Abdallah Krouk, 43 ans, a planté sa tente juste à côté, place Edouard-Henriot jouxtant l’Assemblée Nationale.
Nous apprenons à travers le site de Harkis.com que la police avait délogé les trois enfants de Harkis qui manifestaient depuis l’Assemblée Nationale pacifiquement.
Mais qu’adviennent t-ils ?