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PRISON BREAK : The Conspiracy - Test PS3!!!

Publié le 29 mars 2010 par Lacoc
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jaquette-prison-break.jpgJe ne suis pas un connaisseur de Prison Break mais il faut avouer que c’est une série qui a marqué les esprits visiblement avec une certaine richesse scénaristique. L’idée d’en faire un jeu video n’était donc pas idiote. C’est Deep Silver qui s’y colle avec Prison Break The Conspiracy, pour un jeu mêlant action et infiltration. Voici son test effectué sur Playstation 3...

Même si les personnages principaux de la série (Michael Scofield et Lincoln Burrows) sont bien présent dans le jeu, on incarnera un tout autre personnage, Tom Paxton, un infiltré dans la prison Fox River pour le compte du Cartel. On aura pour mission d’espionner les frangins qui complotent leur évasion... Une vision pour le moins originale qui permet au jeu de donner un second souffle à l’intrigue.

Dans un jeu à la troisième personne, on incarne donc ce nouveau détenu dans Fox River. Vite amené à notre cellule, on circulera ensuite librement dans l’enceinte de la prison (un peu trop librement même...). Que ce soit dans l’enceinte du bâtiment ou dans la cours de promenade, il va falloir rencontrer du monde, se faire des alliés, récolter des indices. On est donc spectateur de certains moments clés de la série mettant en scène Scofield, mais finalement, on reste assez loin de tout cela car on mène une enquête dans l’ombre. Même si le gameplay nous propose un (paradoxal) open-world dans la prison avec radar à la GTA à l’appui, le tout reste très guidé et vous avez la plupart du temps qu’un seul choix de mission et tous les accès ne sont pas disponibles à chaque fois. Cela reste linéaire donc mais au début ce n’est pas genant. On prend plaisir à déambuler dans Fox River, à croiser des personnages connus de la série. On peut aussi s’entrainer à la bagarre en soulevant de la fonte dans la cours ou en tapant dans un sac... Mais pour progresser dans l’aventure il faut donc faire se qu’on nous demande, autrement dit réussir diverses missions pour divers personnages.

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Comme je l’évoquais dans mes premières impressions la semaine dernière, la vue à la troisième personne est décentrée sur le côté gauche et le personnage est presque trop imposant à l’écran ce qui nuit parfois à notre progression et à la lecture du jeu. Car souvent, il faudra être attentif à notre environnement car le jeu repose sur de nombreuses phases d’infiltration. Sur le radar, sont indiqués par un points rouges, les gardiens ou tout autre personnage à ne pas croiser. Il faut constamment observer leur déplacements (redondants) pour évoluer dans leur dos. On peut se mettre à couvert pour ensuite faire une roulade ou escalader un mur, se cacher dans une armoire métallique, etc... Mais ne vous attendez pas à pouvoir prendre un gardien par derrière pour le neutraliser... nous ne sommes pas dans Splinter Cell ici... les actions sont restreintes et autoritaires. Très vite, cela devient même agaçant. Chaque mission vous indique donc une croix à atteindre et vous n’aurez pas 2 chemins différents pour vous y rendre. Quand vous vous faites prendre, vous recommencez quelques secondes avant, etc.. Pour encore plus vous guider et vous éviter de réfléchir, un focus avec la touche R2 vous indique la marche à suivre ou le point à atteindre... Votre progression sera ponctuée de certains QTE comme par exemple une plaque qui se détache sous vos pieds dans un conduit; il faut alors vite actionner une touche pour passer par dessus. Aussi, vous pourrez être agressé par un détenu pour un QTE ou un combat plus libre où il faudra parer, donner des coups puissants ou rapides,etc... mais cet aspect reste basique. Quoiqu’il en soit, les coups sont bien sentis et les combats ne manquent pas de punch. Pour finir sur le gameplay et le contrôle du personnage on aura aussi souvent accès à des zones de plates-formes où il faudra escalader des parois. Ici, c’est pareil, on ne saute pas quand on veut, il faut arpenter par exemple une corniche jusqu’au bout pour voir apparaitre la touche à actionner pour sauter à la corniche suivante, etc.. Ce contrôle est donc très dirigiste et on a très peu de liberté au final. Dommage.

Prison oblige, il est vrai que le jeu offre peu de variété dans les environnements : des cellules à la cours, en passant par l’infirmerie ou certains entrepots, on tourne vite en rond dans des zones qui répètent les éléments : caisses, portes, tuyaux, corniches... Et c’est pareil pour les personnages : gardiens, détenus, infirmiers, ouvriers... Cela est inévitablement redondant.

Graphiquement, on n’est pas au top de ce qu’on pourrait exiger d’une PS3. La modélisation des environnements comme des personnages est honnêtes sans plus mais un grain léger et volontaire recouvre le tout pour une impression général passable. En tous cas, les personnages de la série sont bien reconnaissables, les environnements proposent des effets de lumières et des couleurs assez sympas. Le tout reste agréable à regarder mais n’impressionne aucunement. Certains personnages sont doublés comme dans la série ce qui est plutôt bien mais d’autres non et on constate la différence... Les musiqes reprennent le thème de la série et collent bien à l’action.

A travers 9 missions pour une durée de vie bien courte, Prison Break The Conspiracy ne transforme pas l’essai. Si les fans de la série y trouveront une adaptation sympathique qui permet de retrouver l’univers de Prison Break au bout du pad, les autres y verront un jeu mal fini et redondant. C’est dommage car dans les premières heures de jeu on prend un certain plaisir avec un jeu qui change de l’ordinaire et une réalisation honnête. Mais la linéarité de l’action bien trop dirigiste nous emprisonnent dans un gameplay rigide et on se sent comme un détenu... c’est peut-être ça l’immersion voulue?...


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