Restons factuels.
C'est une excellente nouvelle. Une de celles qui donnent la gniac pour un paquet de jours.
Il s'agit de la manifestation anti-corrida organisée à Madrid hier dimanche. Je t'en avais parlé le 15 mars.
Je reprends la dépêche de l'AFP dans son intégralité, sans commentaires et ajouts.
MADRID (AFP) - Plusieurs milliers d'opposants à la corrida ont défilé dimanche à Madrid aux cris de "la torture n'est pas la culture", signe d'une mobilisation croissante contre la tauromachie dans la capitale espagnole.
Cette manifestation visait à protester contre l'intention affichée par la région de Madrid d'inscrire la tauromachie à son patrimoine culturel, en réaction à des menaces d'interdiction des corridas en Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne.
Elle a été qualifiée "d'historique" par ses organisateurs et de plus importante jamais organisée à Madrid, bastion de la "Fiesta" taurine, où débutera le 6 mai la grande Feria annuelle de la San Isidro, aux arènes de Las Ventas.
Il s'agissait de "démontrer le rejet social" de la mesure annoncée par le gouvernement de droite de la région de Madrid qui veut qualifier la tauromachie de "bien d'intérêt culturel", a déclaré à l'AFP Mireya Barbeto, porte-parole du Parti anti-taurin (Pacma).
"A Madrid, plus de 70% de la population rejette ces actes de barbarie et de torture, une honte nationale", a-t-elle affirmé.
Le Pacma a rejoint plusieurs organisations écologistes et de défense des animaux, comme Equanimalis, pour former la nouvelle plate-forme anti-taurine "La torture n'est pas la culture", organisatrice de la manifestation à Madrid.
Le débat sur les corridas a pris de l'ampleur ces derniers mois en Espagne, alors que le Parlement de Catalogne a organisé en mars des auditions mouvementées sur une possible interdiction des combats taurins.
Ces auditions faisaient suite à une Initiative législative populaire (ILP) lancée par les puissant milieux anti-taurins en Catalogne. Une campagne similaire vient d'être lancée à Madrid pour imposer un débat au Parlement régional.
Deux autre régions gouvernées par la droite, celles de Valence et Murcie, veulent également inscrire la tauromachie comme bien culturel afin de la "protéger" contre ceux qui demandent son abolition.
Les manifestants dimanche dans le centre de Madrid, parmi lesquels de nombreux jeunes, ont également protesté contre l'appui apporté à la tauromachie par le roi Juan Carlos, grand amateur de corridas.