Quatre années d'existence et ce qui devait être un fer de lance pour l'animation dirigée vers les tout-petits est obligé de "rendre les armes", poursuivi par les dettes contractées il y a quatre années afin de mettre en marche ce qu'il avait dénommé "Le Petit Théâtre". A Blida, ou en Algérie, une entreprise de spectacles ne doit pas -ou ne devrait pas- exister. C'est ce que Chanane a appris à ses dépens. "Partout, on me dit que les communes et les directions de culture n'ont pas la faculté de faire appel à des entreprises de spectacles mais à des associations culturelles." Cependant, au moment de contracter un prêt, aucun agent de la banque ou de la Caisse spécialisée ne l'avait déconseillé ! Bien au contraire, il lui avait été dit que l'idée était perspicace.
Au mois de novembre de cette année 2010, il va se voir confisqué le fourgon-spectacle et il sera toujours poursuivi pour une importante somme d'argent (selon son échelle de valeurs, bien sûr). "Les entreprises qui ont réussi pourraient verser dans une caisse commune un impôt qui servirait à aider les entreprises en difficulté"a déclaré l'artiste-entrepreneur. Mais qui va le suivre dans cette démarche ? Et pourtant, nombre de communes, des milliers d'enfants avaient bénéficié de spectacles, avec l'espoir pour le bonhomme de se voir payé par les exécutifs communaux mais ces derniers ont buté sur la réglementation qui leur interdit de contracter des marchés avec des entreprises de... spectacles. Quelle idée !!!