Dans un communiqué, Eco-systèmes, le principal éco-organisme en charge des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ménagers, s’engage à collecter et recycler 2 millions de tonnes de déchets d’ici 2014, soit environ 160 millions d’appareils.
Il s’agit de respecter l’objectif fixé par les pouvoirs publics lors du réagrément en décembre 2009 : un taux de collecte de 10 kilogrammes par habitant et par an d’ici 2014, soit près du double du taux actuel.
Rappelons que même en atteignant l’objectif de 10 kg par habitant et par an d’ici 2014, nous ne seront même pas à la moitié de la production annuelle de DEEE par français. Plus de la moitié de ces déchets extrèmement toxiques finiront donc toujours dans nos décharges où ils infiltreront la nappe phréatique et finiront dans notre assiette.
Par ailleurs, financés par les producteurs de matériels, les éco-organismes favorisent le recyclage au détriment du réemploi. Or, le réemploi d’un matériel d’occasion reconditionné est bien plus efficace d’un point de vue environnemental et il permet de créer des emplois d’insertion (économie solidaire) à plus forte valeur ajoutée que le recyclage. Nous sommes donc face à un blocage systémique.
D’où ma question : la filière DEEE – et notamment les éco-organismes - ne devrait-elle pas être totalement indépendante des producteurs et financer à 50% par les fabricants et 50% par les consommateurs ?
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Source : http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=2631&id…
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