Cet article a été rédigé par Antoine, notre envoyé spécial en Allemagne, spécialiste des questions concernant l’outre Rhin. Après de longues études en sociologie politique, Antoine est devenu un expert reconnu des questions de politique allemande. Il appartient désormais à l’école des Hautes Analyses Politiciennes de Francfort. Il est connu dans le milieu pour être un défenseur de la « Frankfürter Touch ». Afin de préserver l’anonymat de notre expert, sa photo a été retouchée numériquement.
Une des jeunes collaboratrices d’Angela 
Dans le cas de la crise grecque, la chancelière a scientifiquement appliqué ces préceptes. D’un côté, une opinion publique chauffée à blanc par une presse ouvertement anti-grecque, de l’autre, des partenaires européens largement en faveur d’un plan de sauvetage.

En guise de préparation au débat national, le quotidien Bild a subtilement rappelé que les grecs partaient à la retraite à 60 ans (tiens, tiens…) et qu’il était hors de question que les Allemands, dont la retraite est fixée pour leur 67eme anniversaire, paient pour eux.
Crise barométrique oblige, Angie a joué la montre à l’extérieur, tout en miaulant sa fermeté à la tribune du Bundestag.
Fin du sommet Européen et de retour à Berlin sous les applaudissements des medias : Merkel s’est imposée et les Allemands ne paieront pas un centime pour les Grecs.
Une lecture un peu plus fine de l’accord dévoile cependant une réalité différente. Si

Angie n’est pas moins populiste que son homologue français. Mais quand elle doit concilier enjeux continentaux et basse-cour nationale, ses connaissances en physique appliquée lui permettent de s’extraire brillamment des situations les plus complexes. Quitte à cacher l’inavouable derrière son mystérieux sourire.
Antoine
