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Test : Battlefield : Bad Company 2

Publié le 30 mars 2010 par Guls
Test : Battlefield : Bad Company 2
S'il y a un genre qui est sur-représenté sur nos consoles et PC, c'est bien le FPS, et en particulier le FPS multijoueurs. Halo 3, Modern Warfare 1 et 2, Left 4 Dead, Battlefield 1943... on ne sait plus où donner de la tête et où investir son temps. Après un premier épisode tout en humour et en destruction, la Bad Company revient sur le devant de la scène beaucoup plus sérieusement, et elle a une mission : faire descendre Modern Warfare 2 de son piédestal... Mission réussie ? Notre réponse en test...
Ils sont de retour, pour vous jouer un mauvais tour
Nous avions quitté la Bad Company à la fin du premier épisode dans une bien mauvaise posture, leur or envolé et eux-mêmes forcés de continuer à écumer les champs de bataille. Lorsqu'on les reprend en main dans Bad Company 2, ils effectuent une mission de reconnaissance pour l'armée américaine. Bien sûr, les missions de routines n'en sont jamais vraiment, et nos quatre bras cassés se retrouvent embarqués dans une chasse à l'homme à travers l'Europe de l'Est et l'Amérique du Sud afin d'empêcher une bande de terroristes de mettre la main sur une arme de destruction massive mise au point par le Japon durant la seconde guerre mondiale.
Bien que le ton de ce second épisode soit nettement plus sérieux que celui du premier, les quatre héros n'arrêtent pas leur babillage et on aura toujours autant de plaisir à écouter leur babillage idiot au milieu des batailles. La campagne, qu'on complètera en 6 ou 7 heures, ne s'avère toutefois être qu'une sorte de grand tutorial vous aidant à appréhender les diverses armes, véhicules et tactiques du jeu, car Bad Company 2, tout comme Modern Warfare avant lui, ne prend son intérêt qu'en multijoueurs. Mais avant d'en arriver au gros morceau, voyons un peu la technique du titre...
Test : Battlefield : Bad Company 2
A l'est rien de nouveau
Graphiquement, ne vous attendez à aucune révolution. Certes, Bad Company 2 a subi une petite évolution par rapport à son prédécesseur, notamment au niveau des animations et du moteur physique, toutefois on reste sur ce bon vieux moteur Frostbite qui est derrière tous les jeux DICE. Les développeurs se sont concentrés sur le gameplay plus que sur les graphismes, et ce manque se voit au peu de détail accordé aux parties "non essentielles" des paysages, à certains aplats de texture un peu crados, et à un aliasing un peu trop présent.
La musique est absente afin que l'on puisse se concentrer sur les bruitages, et ces derniers ont été parfaitement étudiés pour vous mettre dans l'ambiance comme un rien, un vrai plaisir ! Mais le gros morceau de Bad Company a toujours été le moteur de destruction qui vous permet de réduire votre environnement en charpie pour peu que vous ayez la bonne arme. Celui-ci a été bien amélioré, les destructions de l'environnement sont toujours omniprésentes en solo comme en multijoueurs, mais elles sont désormais bien plus tactiques, accessibles avec un plus grand nombre d'armes, et apportent bien plus d'intérêt au jeu que le simple amusement de percer des trous dans les murs.
Test : Battlefield : Bad Company 2
Multijoueurs mon amour
Tout comme Modern Warfare avant lui, Bad Company 2 ne dispose que d'une petite campagne solo pour pouvoir se concentrer sur le mode multijoueurs qui, lui, vous apportera d'innombrables heures de plaisir. Au lancement, le titre dispose d'un nombre assez réduit de cartes qui peuvent être jouées en mode Ruée (Attaquant contre Défenseur), Conquête (Points de Contrôle), ou Team Deathmatch. Bad Company 2 fait cependant partie de la série de jeux dis du "projet 10 dollars" au même titre que Mass Effect 2, et bénéficie donc d'un certain nombre de DLC gratuits pour peu que vous disposiez du "Code VIP" contenu dans les versions neuves du jeu.
Quel que soit le mode de jeu (et on préfèrera Rué et Conquête qui sont les plus stratégiques et les plus intéressants), le jeu propose un mode multijoueurs intéressant et frénétique, sans aucun temps mort. Quatre classes sont accessibles : Assaut, Ingénieur, Médecin et Eclaireur, et chacun a son utilité sur le champ de bataille. Ceci dit, la gestion des inventaires et les différentes armes et bonus déblocables font que chaque classe peut être très polyvalente, et ce n'est pas parce que vous choisissez d'être médecin que vous vous contenterez juste de soigner, loin de là. Les parties se déroulent à 24 joueurs divisés en deux équipes de 12, chacune étant elle-même divisée en trois escouades de 4. Le jeu en équipe est encouragé mais pas indispensable, toutefois il est bien plus agréable de jouer dans une escouade bien coordonnée. Il est ainsi possible d'effectuer quelques rares actions d'escouade ou de donner des ordres à vos coéquipiers, et l'exécution de ces ordres résultera en un bonus d'expérience.
Test : Battlefield : Bad Company 2
En effet, Bad Company 2 fait partie de cette nouvelle génération de FPS multijoueurs qui vous invite à "grinder" votre classe comme dans n'importe quel MMO. Chaque kill, action stratégique, soin de vos alliés ou encore contribution à l'objectif d'équipe vous apportera un certain nombre de points d'expérience qui, eux, vous permettront de monter dans la hiérarchie de l'armée. Au fur et à mesure de votre montée en grade, vous débloquerez l'accès à de nouvelles armes ainsi qu'à des "gadgets" bien utiles tels le défibrillateur du médecin qui permet de ressusciter ses alliés, ou le détecteur de mouvement de l'éclaireur. Des "Packs" de spécialisation sont également déblocables et vous permettent de booster l'une ou l'autre de vos armes en fonction de vos actions.
Cet élément extrêmement important du jeu qui vous donne notamment une motivation pour continuer à jouer au fur et à mesure que de nouvelles cartes sont ajoutées au jeu via les DLC, est également son plus gros inconvénient. En effet, le système de matchmaking du titre est extrêmement mal fait, voir inexistant, et les débuts risquent d'être difficiles alors que vous vous retrouverez confrontés à des joueurs bien plus expérimentés que vous et bénéficiant donc de matériel bien plus puissant. Ainsi, le médecin débutant ne sert pas à grand chose puisqu'il ne peut ni soigner ni ressusciter ses alliés, et dispose d'une arme moins puissante que les Assaut. Il vous faudra donc passer quelques heures bien douloureuses avant de débloquer les premières armes dignes de ce nom et enfin pouvoir partir au front sans être ridicule.
Une fois ce cap passé et l'habitude de jeu prise, Bad Company 2 se révèle être l'un des meilleurs FPS multi du moment, voir même le meilleur, en espérant qu'Electronic Arts ne l'abandonne pas dès la sortie prochaine de Medal of Honor et continue à soutenir le titre avec de multiples DLC comme on a pu le voir sur des Halo ou Modern Warfare, créant ainsi des titres à la durée de vie virtuellement infinie.
Test : Battlefield : Bad Company 2
Conclusion
Sans créer une véritable révolution, Bad Company 2 table sur les bases posées par le premier épisode du côté technique et sur l'énorme expérience de DICE en ce qui concerne les FPS multijoueurs, pour créer l'un des meilleurs titres du genre actuellement accessible, du moins sur consoles. Un sérieux concurrent pour Modern Warfare 2 qui plaira peut-être à un différent type de joueurs, plus adepte de tactique que de batailles holywoodiennes. Si c'est votre cas et que vous êtes en manque de shoot nerveux, alors n'hésitez plus !



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