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J'ai senti les blés murs sur ta face mouillée,
Et sans éclats bien sur là tu t'es réveillée !
Je ne me lassais pas de ta douce tendresse
La poésie des mots des fleurs de l'orient.
J'ai longtemps regardé tes yeux si magnifiques,
Comme de belles mures à croquer, c'est magique :
En quelques mois, d'avril à septembre, te découvrir,
Cachés de nos discours vains, sur l'amour naissant,
Sentir à ta voix l'âpreté du chemin ; et pourtant,
Voilà que tu es là, prés de moi, endormie,
