Civilisation numérique, la presse écrite le dernier bastion à défendre contre le Web...

Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .       

Cet article a été publié par POPULISCOOP 

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L’accès gratuit à l’information, comme sa production par les citoyens, piétine les platebandes de la presse et les médias traditionnels. Toutes les sociétés humaines passent au Web. Les médias produisant de la culture et de la plaisance s’y mettent aussi mais craignent la perte de leurs monopoles.

L'humanité a connu plusieurs révolutions qui ont métamorphosé son existence. Non contentés de la chasse et des cueillettes, les humains se sont attelés à planter sur les sols et élever des bêtes. Ce fut peut-être la plus marquante qui a accouché de l'industrialisation et tant d'autres...

Pour s'informer efficacement, au commencement avec le bouche-à-oreille, puis le papier après les porteurs de l'information, comme les crieurs et messagers, sont tous détrônés. Le facteur qui négociait avec le chien de garde la manière de nous parvenir notre courrier, à notre époque, part en vrilles. L'émail (le courriel) le pousse à la sortie, il ne lui reste que les lettres qui ne veulent (ne peuvent pas juridiquement) être immatérielles à placer dans la boîte accolée aux domiciles des administrés. C'était un formidable service public, la poste, que le beau et prédateur capitalisme compte rapiner encore dans ces filets de chasse.

La révolution numérique qui nous guide sur de nouveaux destins, ne laisse plus grand-chose au facteur donc. Mais c'est aussi la puissante presse écrite qui en bave, actuellement, du plus des progrès de la nouvelle époque. Plus-tard la télévision qui s’offre bien de nouvelles esthétiques avec son nouveau de transmission en HD « Haute Définition », n’est pas encore tant convoitée par les micros créations et les individualités.

La société s’accapare l’outil d’Internet pour retrouver ses gestes anciens des individualités.

Le retour à la première pratique de la communication, en société, entre les individus d'abord, avant les grands titres et trusts ne mettent main-basse qui se sont chargés de la prendre pour marchandise, augure et est naissante sur et avec Internet. Et c'est ce qui agace, les médias qui détiennent les divers canaux, la recrudescence de créateurs et distributeurs d'actualités via le Web.

Le 9 mars dernier, 2010, s'est tenue à Bordeaux, la 2ème chaire des civilisations numériques qui a abordé un thème d’actualité « l’innovation à l’ère du numérique ». La mutation de toute la communication et non pas seulement du secteur des médias, est déjà en place et bien plus en une marche inexorable. En lien avec l’échange de l’information, sous l’emballage de l’opinion émis, entre les humains, cette rencontre a été tenue sous l’intitulé : Presse et numérique : le devoir d'innover.

D’où la première question qui tape à l’esprit : Qui peut innover ? La presse traditionnelle ou bien les nouveaux acteurs du Web ? Si la première tient encore à ses ressources, plus clairement ses revenus, les seconds sont simplement tirés, comme appâtés par le cercle et milieux qui semblent être imprenables. Ceux de communiquer à tous champs au sein de la société.

L’interprétation, du clivage imposé par l’évolution de la société et le développement de ses moyens et outils de partager des informations, se lit donc en direction des récepteurs. Qui les touchera ? Quel monopole instaurer ? Les consommateurs de l’actualité en phase, et souvent jusqu’à l’addiction, avec la gratuité, que les médias désormais dits traditionnels remettent en cause. Le marché qui depuis la nuit des temps revient aux humains change de caractéristiques d’une manière plus historique qu’éphémère ou ponctuelle.

Les séquences vidéo des discussions lors des assises à Bordeaux, la 2ème chaire des civilisations numériques.

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Presse & Numerique Mars2010
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Economie numérique et consommation
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