Plus jamais cela.

J'ai décidé aujourd'hui de vous copier-coller un texte de Sylvie, dont j'avais déjà parlé ici et qui s'occupe d'une association en faveur des chats errants. Avec d'autres bénévoles, elle leur apporte des soins essentiels, les nourrit, et surtout fait stériliser les femelles afin de freiner l'étendue de ces chats qui n'ont pas la vie facile et la finissent souvent d'une manière douloureuse.  Ceux qui me lisent régulièrement le savent, je suis une grande amoureuse des chats. Si je pouvais tous les recueillir, je ne me ferais pas prier.  Malheureusement, je n'ai  pas les moyens den avoir d'autres en plus de ma Lyia (en photo plus bas) à la maison. Alors le texte de Sylvie me touche particulièrement. J'admire les actions et le courage de ces bénévoles, notamment lorsqu'ils ont des situations si difficiles à supporter, comme elle le raconte.

Je vous invite à lire ce texte, qui, personnellement, m'a retourné le ventre et fait monter les larmes aux yeux. Et pour connaître les écrits de Sylvie depuis quelques temps, je sais que si elle en a parlé, c'est qu'elle a bien besoin de nous. Alors si vous le voulez bien, rendez vous sur son blog pour lui apporter votre aide soit en relayant l'information, soit en vous proposant de parrainer un chat, si vous en avez la possibilité. D'avance, un grand merci.

Une de nos bénévoles a eu la douloureuse mission aujourd'hui de faire euthanasier des chatons nouveaux nés. Un mal nécessaire ... J'explique.

Dans un petit village, il y a un combat entre ceux comme nous qui oeuvrons contre la souffrance animale et qui nous évertuons à piéger les femelles errantes et à les stériliser, et d'autres qui pensent qu'il faut laisser faire Dame Nature ... Sauf qu'à cet endroit précis, il y a eu tellement de croisements consanguins, que les petits qui viennent de naître (une vingtaine sur une semaine dans un même endroit) sont tous diformes, certains ressemblent à des lièvres avec des membres arrières et avants disproportionnés, des yeux globuleux énormes, des chatons sont nés sans membres avant ... Alors Dame Nature, tu dormais ou quoi ?

C'est très dur moralement de prendre ces petits corps qui ne ressemblent  à rien mais qui sont vivants, de les regrouper dans un carton, il y a des kilomètres à faire pour se rendre chez le vétérinaire ... ils miaulent ces petits ... et pour que leurs souffrances soient abrégées dignement, il faut payer ....

J'ai longtemps hésité à vous parler de l'envers du décors, notre mission est éprouvante, une amie bloggueuse Flo http://florylege.com l'a bien compris et m'a encouragée à vous parler ouvertement, à dire ce que je préférai taire ... alors je continue :

UN PARRAINAGE = 45 euros dont 66 % est déductible des impôts (soit 29,70 euros)

Donc 45 euros - 29,70 euros (déductibles) = 15,30 euros.

Et 15,30 euros : 12 mois = 1,28 euros par mois;

Une misère pour vous, une fortune pour nous.

J'en appelle à votre coeur vis à vis de la souffrance animale, 1,28 euros par mois pour parrainer une boule de poils que le sort n'a pas gâté .

Je vous supplie, notre désaroi est bien réel et sans votre aide, nous serons obligés de nous résoudre à euthanasier les chats que nous ne pourrons plus soigner. Nous avons besoin en moyenne de 45 euros par an et par chat pour entretenir et soigner. Pour la nourriture, nous nous débrouillons autrement, collectes alimentaires auprès de grandes surfaces (quand elles nous acceptent ... ), et sur nos fonds propres.

Excusez-moi, ce post n'était pas facile à écrire mais tu as raison Flo, il y a des faits qui doivent être exposés clairement (merci à toi).

Sylvie