[TEST] SOCOM : U.S. Navy SEALs : Fireteam Bravo 3

Introduction :

Depuis 2002, année de sortie sur PS2 du premier épisode de la série, la franchise n’a cessé de s’accroitre. Cette licence phare relate les aventures d’une unité des commandements de forces spéciales américaines lors de diverses missions anti-terroristes.

En son temps, elle fut l’une des premières à utiliser le système online d’une console de salon, du moins en France. Je me rappelle même qu’il nous était possible d’utiliser de manière très convenable les fonctions vocales que tout le monde attendait.

De nos jours, les temps ont changé, le online a pris une place prépondérante dans le cœur des joueurs. Soit, huit années passe vite, mais dans le monde vidéoludique cela reste énorme… Depuis ce titre, nous avons pu voir des blockbusters de folies révolutionner considérablement nos manières de jouer en instaurant de nouveaux principes de jeux.

Après quelques autres adaptations plus ou moins réussies, Socom nous revient pour sa quatrième fois sur PSP. Sera t’il se hisser à la hauteur de ses prédécesseurs ? Amour, Amitié, Trahison, Islamiste ou Soviétique seront-ils présents ?! Voyons voir ça dans notre petit test !

Mise en bouche :

Comme à l’accoutumée, ce third person shooter nous place dans une équipe de quatre soldats, dans laquelle nous endosserons le rôle d’un militaire émérite au talent incontestable, Mr Wraith. Votre première mission lancera le coche et « l’intrigue », si l’on puis dire, du jeu.

Il sera ici question d’intercepter un ancien membre du KGB au doux nom de Vasyli Gozorov. Celui-ci s’est au fil du temps rapproché de la mafia Koratvienne, une région Russe, et d’anciens politiques mafieux. Attention, votre mission n’est pas de l’exécuter mais de le faire parler, vos aptitudes liées à la discrétion seront donc les bienvenus.

J’ai assez parlé, il est temps pour nous de se lancer ! Après une petite mise en mains lors du classique passage au stand d’entrainement, vous ferez une dernière visite dans la gestion de votre équipement. Une fois celui-ci aménagé selon vos plus tendre souhaits, il sera temps pour vous de voguer.

Réalisation :

C’est parti ! Pas de temps à perdre, nous sommes mis d’amblé dans cette ambiance très caractéristique aux films hollywoodien. Une scène cinématique nous projette instantanément dans le jeu et dans l’histoire. Ce qui marque dès le début est la bande sonore. Les musiques sont dynamiques, bien ficelées et apportent une bonne ambiance durant vos parties de jeu. Le tout est agrémenté de doublage réussit, avec parmi eux plusieurs voix assez connues.

Il faut reconnaître que le titre de Siant Six Games est graphiquement réussit. La 3d est comme généralement sur cette machine assez bien gérée et plaisante. Les cinématiques sont belles et fluides. Je préfère préciser cet atout du jeu vu que la version tester dans nos labos est sur UMD, donc normalement plus lente que la version dématérialisée.

En ce qui concerne les environnements, ils restent assez primitifs. Vous serez amenés à visiter aussi bien un petit village au bord de l’eau inhabité, que de plus grosses villes pas beaucoup plus animées… Nous aurions voulu un peu plus de diversité et d’animation mise à part les terroristes mais l’histoire se déroule dans l’Est donc les saisons resteront dans l’ensemble assez froides et la populations préfèrera donc rester chez elles, compréhensible… Le level design est quant à lui soigné, les recoins sont assez nombreux, les façons d’accéder d’un point à l’autre également, en bref, rien a déplorer à ce niveau.

En ce qui concerne l’affichage à l’écran, il reste sobre. En effet, mise à part le nombres de balles que vous possédez, vous ne verrez rien d’afficher à l’écran. Votre santé sera gérée, comme il est coutumié de nos jours, sur un système automatique de vie régénératrice. La jauge de vos camarades sera néanmoins affichée lorsqu’ils se feront toucher, ce qui permet de gérer un peu mieux vos techniques d’assauts.

Gameplay :

Entrons maintenant dans le sujet le plus important dans un jeu de ce genre. Pour tout dire, le manque d’un deuxième stick se fait cruellement ressentir. Soit, ce n’est en aucun cas un problème inhérent au jeu mais ce défaut hardware et cette ergonomie provoque une maniabilité parfois hasardeuse et surtout un mal de pouce pas possible…

Cela dit, le jeu en lui même utilise assez bien les capacités de la machine. Les touches sont relativement bien positionnées et un mode lock automatique allège les petits problèmes mentionnés précédemment. Je trouve le jeu assez complet, il est possible de donner des ordres de positionnement ou tactiques comme ouvrir des portes, neutraliser un ennemi, etc… Cela nous plonge de manière un peu plus profonde dans cette ambiance militaire.

De plus, les missions se résolvent de plusieurs façon, ce qui permet de les refaire sans être pour autant lassé. En effet, il est possible aussi bien de tuer vos ennemis discrètement, en passant derrière eux et en leur assénant un coup au corps à corps, ou bien plus bourrin, avec votre fusil et vos grenades.

Parties à plusieurs :

Dans ce mode également les choses ont été assez soignées. Un mode multijoueur jusqu’à 16 participants est disponible. Apportant un réel plus au titre, ces parties sont endiablées et restent les atouts principales du jeu. Il vous est même possible de partager le mode mode scénario avec quatre de vos amis avec la fonction AD HOC de votre console. Notons que c’est encore un ajout appréciable.

Conclusion :

En bref, Socom Firesteam Bravo 3 est un bon jeu. Vous bouclerez la campagne solo en  quatre / cinq heures, ce qui n’est en fait pas trop mal pour une console portable, d’autant plus que le mode online vous tiendra éveillé bien plus longtemps.

Ayant tout de même quelques défauts au niveau du gameplay qui m’ont personnellement un peu bloqué, le titre ressort assez bien de cette quatrième venu sur PSP. Soit, il ne révolutionne pas le genre mais cet épisode rend cette série plus accessible grâce à un gameplay remanié.

Au final, cette version s’avère plus adaptée à cette utilisation que l’on fait d’une console portable. A conseiller, pour les personne qui voudrait s’essayer à ce type de jeu.