« Que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt ? Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. » Cette prédiction de Frédéric Bastiat illustre parfaitement la situation actuelle de la sécurité sociale en France. Aujourd'hui, c'est un déficit « quasi définitif » de 20,2 milliards € qui a été annoncé pour le régime général. Le chiffre n'inclut donc même pas les régimes spéciaux, largement subventionnés par les impôts des contribuables ou d'autres prélèvements injustes.
Cruel révélateur du refus de voir la situation désastreuse des comptes, le ministère du budget insiste sur le fait que ces résultats sont « moins mauvais » que prévus il y a six mois. Une précision qui ravira les français quand viendra le temps de rembourser parce que les réformes nécessaires n'auront été prises ni par la gauche, ni par la droite.
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