Considérations...

La complication est le propre de l'Homme.

Réflexion sur deux formes de domination.

1.

L'universalisme de pays tels que les Etats-Unis ou la France ne va jamais sans s'accompagner  des "effets pervers" que sont l' "esprit missionnaire" et la vocation expansionniste. Il a des idéaux de richesse, de modernité. Fort bien. Mais, comme toute médaille possède son revers, comme, aussi, tout enfer est "pavé de bonnes intentions", le fait de se proposer ainsi comme "modèle" implique aussi une suffisance et un esprit de supériorité démesurés, qui rendent complètement aveugle au mal que l'on fait par ailleurs, particulièrement en termes d'impérialisme.

2.

La domination de l'homme sur la femme culturellement et implicitement, "inconsciemment"  vécue comme une sorte de "triomphe de l'esprit sur la matière, de la Culture sur la Nature", voilà où se situe l'origine de toute misogynie et, par conséquent, du "calvaire féminin" planétaire.

Excluant de facto les femmes du champ de la pensée, de la culture, elle dissimule en fait la plus brutale loi de la force physique et la jalousie profonde, abyssale même, envers son pouvoir de donner la Vie.

L'Univers est un mouvement, et le temps n'est autre que sa colonne vertébrale mobile.

Que faire ?

Se couler dans le moule d'une société, se coller au plus près de ses valeurs et vivre heureux, ou bien s'abandonner aux prises de conscience (certains ne se gêneraient pas pour dire plutôt aux "prises de tête"), à l'analyse, aux remises en question et le payer par une sorte d' "inadaptation" , mais, peut-être, avoir ne serait-ce qu'une toute petite chance de contribuer (si modestement, si infinitésimalement que ce soit) à ce qu'elle "avance" un peu ?

Aube : curiosité; on se dit "que vas-tu faire de ta journée ?"

Mais la réponse, de toute façon, s'impose d'ores et déjà :

"tu vas fabriquer du passé, du souvenir, du temps fossile.

Tu t'en vas grignoter le temps. Falaise que tu effriteras, éroderas.

Tu boufferas du temps, c'est sûr.

Mais la dévoration sera réciproque".

J'habite près du cimetière.

Et alors ?

En sommes-nous, tous autant que nous sommes, et tout bien pesé, si éloignés ?

P.Laranco.