Stéphane Plantin a commencé à pratiquer le handball à l’âge de 5 ans et demi en région parisienne. Après un passage par une formation sport étude, il décroche son premier contrat professionnel à 17 ans au sein de l’USM Gagny. Il joue ensuite pour le bataillon de Joinville et rejoint à 23 ans le club de Toulouse, alors pensionnaire de seconde division. L’année suivante, le club accède à la D1 et, 3 ans plus tard, Stéphane Plantin est sélectionné pour la première fois en équipe de France. Il fera parti de l’équipe championne du monde en 2001 à Paris.
Pendant sa carrière de sportif de haut niveau, il commence à anticiper sa reconversion professionnelle. Titulaire d’un DUT techniques de communication, il créé avec un ami une société dont il gère l’aspect commercial et gestion financière durant 7 années. Approchant de la fin de sa carrière et souhaitant se rapprocher du côté « sport », il consulte ses dirigeants, refuse de partir à l’étranger malgré des contacts intéressants et intègre une nouvelle formation. C’est un master de manager de club sportif professionnel à Limoges. Il est le premier handballeur avec Bruno Martini à le suivre et se retrouve dans la même promotion que Marc Liévremont, Emmanuel Petit ou encore Alain Boghossian. Cette formation lui permet, suite à l’arrêt de sa carrière, d’occuper le poste de directeur sportif du Toulouse Handball pendant 2 ans et demi.
Il est aujourd’hui en charge du développement du club à moyen terme et réalise diverses tâches commerciales, de marketing ou de communication. Il estime que son travail est très diversifié en raison du manque d’effectif au sein du club pour gérer tous les secteurs liés au développement.
Malgré la concurrence d’autres sports majeurs sur Toulouse, Stéphane Plantin est convaincu du fort potentiel de développement du handball dans cette ville. Les titres obtenus par l’équipe de France, avec régulièrement un joueur toulousain dans l’effectif, ainsi que les valeurs véhiculées par ce sport peuvent servir à regagner la confiance du public, malgré des résultats irréguliers en championnat.
Il admet que la lutte pour le maintien ne facilite pas le travail pour la saison prochaine, notamment en terme de recrutement ou de recherche de sponsors. Une relégation freinerait le club dans son développement même si le but recherché et de proposer des offres détachées du projet sportif, tout en essayant d’obtenir les meilleurs résultats possibles.
A sept journées de la fin du championnat, Stéphane Plantin espère toujours que les joueurs de Raphaël Geslan vont réussir à se maintenir parmis l’élite du handball français, c’est tout le mal qu’on leur souhaite!
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