Générations
Publié le 27 novembre 2007 par Jlhuss
… celle dite ’Y': 20% de la population des pays de l’OCDE, 13 millions dans notre pays!
Les Baby-boomers nos pères, “les prophètes”, ont pensé que l’engagement collectif pouvait tout changer. Pour eux l’entreprise devenait une entité qui fournissait une carrière, un fil directeur, une trame, un sens. Ils avaient vu leurs propres parents souffrir, s’escrimer, aller à la messe, transmettre des traditions.
Ils donnèrent naissance à la génération ‘X’. En fait, selon la classification de Strauss et Howe, cette ‘X’ est composée des personnes nées entre 1964 et 1977. (Mais je suis ou dans tout ça ?)
Cette génération ‘X’ est ”nomade”, agressive. Elle a le goût de l’aventure, le cynisme et pratique une contre-culture qui s’oppose aux boomers. Je ne me reconnais pas en effet!
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Puis vient la génération des “Héros”
C’est celle d’après, les trentenaires actuels : la génération ‘Y’. Elle a connu les soubresauts, l’inconstance, le divorce des parents. Le chômage guette et l’a pétrit.
L’idéologie l’indiffère au plus haut point; l’individualisme est une règle.
Le mur de Berlin a vécu, les rencontres interculturelles sont décrétées possibles. Et la technologie devient une partie normale de la vie, avec l’idée qu’on peut mettre son nez dedans, et bidouiller, intervenir, faire des choses. Les institutions sont loin, l’histoire et la géo sont des calcifications, l’orthographe est une option, la culture se consomme. Les traditions sont des pièces de musée. A ma fille de répondre …
Une règle : vivre et s’adapter, se faire des amis, aller vite. Suivra la génération ‘Z’, déjà présente en très jeunes pousses, celle des “artistes” ou … la décadence ?
En fait il faudrait trouver le bon équilibre entre “les causeux et les faiseux” et l’on peut dire sans risque que les “causeux” sont actuellement dominants. Des “causeux” qui peuvent se contredire d’une phrase à l’autre sans l’esquisse d’un sourcillement, alors que les “faiseux” sont jugés sur une production effective de moins en moins honorée, de plus en plus volatile et virtuelle.
La génération’Z’ qui va suivre, celle des “artistes”, pourrait peut-être réaliser la synthèse. Je délire … C’est à cause de Jacques Attali !
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