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La crise est derrière nous! Ah oui, mais derrière qui? Ceux qui l'ont provoquée ou ceux qui la payent?

Publié le 06 avril 2010 par Lopirolon

Saint du jour : Saint Marcellin (une pensée pour Marcelin Albert)

Contrepèteries : Ma paie contre votre rubis.

On n’est jamais très fort pour ce calcul.

Ote ta lampe que je guette.

Les propriétaires de Bordeaux ont des hôtels

Dicton Français : Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage.

Dicton Juif : Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui manque.

Dicton Africain : Le feu qui brûle le buisson, ne brûle pas les racines.

Dicton Occitan : Cadun co seou, acos pas trop. Chacun le sien, ce n’est pas trop.

Proverbe Chinois : Qui ne se préoccupe pas de l’avenir lointain, se condamne aux soucis immédiats.

La crise est derrière nous ! Ah oui ? Mais derrière qui ? Ceux qui l’ont provoquée ou ceux qui payent ?

Quel silence pendant un certain temps, un silence étouffant. Il y a eu les élections, européennes puis régionales. Pendant ce temps, repos, nous n’avons donc pas entendu parler de la crise financière. On ne parle pas de sujets qui fâchent ou qu’on ne maîtrise pas en période électorale.

Alors ? Va-t-on continuer à se taire jusqu’aux élections présidentielles de 2012 ?

Officiellement et d’après les informations d’un gouvernement aus abois dont Mr Sarkozy et Mme Lagarde (meurt mais ne se rend pas), la crise financière était derrière nous depuis un certain temps. Derrière NOUS ? Mais qui ? Voilà qui est bien vague, derrière NOUS ! Oui, mais derrière qui ? Ceux qui ont provoqué et profité de la crise ? Ou ceux qui vont devoir payer une fois de plus ?

Les informations qui continuent à arriver par bribes, de toutes parts, nous montrent que les effets pervers de cette crise financière provoquée par les banques, les états et les investisseurs, secouent encore beaucoup de pays. Que les plans de relance n’ont été que partiellement étudiées afin d’essayer de relancer la consommation, les banques et les pouvoirs en place. Que certains pays commencent à tirer la couverture à soi et se la jouent en solo. Que les dindons de la farce, comme toujours sont ceux qui vont devoir payer : NOUS.

Des pays sont au bord du chaos. L’Islande qui après avoir fait appel à l’emprunt pour ne pas plonger, a voté un refus de rembourser l’emprunt. La Grèce, qui nous a permis d’apprécier l’esprit communautaire de l’Union Européenne et plus particulièrement l’Allemagne, mais il faut cependant admettre que la Grèce a toujours été mal gérée. L’Espagne et le Portugal voient leurs jours s’assombrir au fur et à mesure que le nombre de chômeurs augmente. La France et l’Italie commencent à avoir des difficultés budgétaires que les dirigeants de ces pays ne semblent pas en mesure de contrôler et de corriger tant ils n’ont rien compris. Et il y a certainement de par le monde, beaucoup d’autres pays touchés par la récession.

En France, on va découvrir, petit à petit, mais le plus tard possible, élections présidentielles de 2012 obligent, que les dépenses somptuaires de Napoléon Sarko à l’Elysée, le train de vie inconsidéré d’un gouvernement incapable, les exagérations de nos députés, sénateurs et conseillers de tout poils, ainsi que de nos très chers (financièrement) députés Européens (mais pourquoi autant d’élus pour faire aussi peu ??!!), ont eu raison de nos économies et du peu d’équilibre financier qui pouvait subsister.

Maintenant, puisqu’il faut parler un peu de cette crise qui est loin d’être finie, pourrait-on me dire :

Où est passé l’argent ?

Il n’est pas perdu pour tout le monde et il est curieux de constater que les banques et établissements financiers ont eu vite fait de se requinquer et d’afficher des profits record.

Les plans de relance sont-ils efficaces ?

Les plans de relance étant pris par chacun des pays et non pas par l’économie mondiale dans son ensemble, on ne peut pas savoir ce que cela pourra être. On peut déjà voir l’Allemagne et les pays émergeants, Chine, Indes avoir des résultats positifs.

Mais que dire de pays comme les USA, la France, l’Italie qui engagent des sommes considérables (360 milliards rien que pour la France) qui seront remboursées par les générations présentes et futures, et peut-être, ou sans doute pour aucun résultat. On voit la crise de la consommation en France, crise non suivie par la grande distribution et les grands groupes.

Qui a fait des erreurs  et ne va-t-on pas refaire les mêmes erreurs?

La principale erreur est l’absence totale de gestion du risque. La marche en avant du profit à outrance a éliminé la gestion du risque. Plus les profits sont gros plus la gestion du risque devient inexistante. Plus on gagne et plus on vent gagner, mais il y a une fin pour tout et cette fin n’a jamais été calculée.

L’industrie financière, pour gagner plus, a pris des risques inconsidérés et recommence à prendre les mêmes risques.

Qui va payer ?

Il y a eu semble-t-il un début de révolte vite réprimée au cours de 2009. Mais tout semble être revenu comme avant. Les banques après avoir reçu des sommes considérables dont elles n’avaient aucunement besoin, repartent dans les mêmes plans inconsidérés qu’auparavant. Mais vont-ils payer les pots cassés. NON.

Les industries ? Certaines continuent à afficher des profits record mais continuent comme avant à distribuer aux actionnaires et à renvoyer du personnel pour accroître la rentabilité. Vont-ils payer ? NON.

Alors qui reste-t-il ? Les travailleurs, les contribuables et particulièrement les petits contribuables. Les travailleurs vont continuer à payer en perdant leurs emplois, en continuant à travailler plus pour gagner moins. Les contribuables vont mettre la main à la poche, c’est déjà commencé sans qu’on n’ai pu s’en apercevoir, les petites retraites ont vu des ponctions supplémentaires.

Mais ce qui était le plus important, la suppression des paradis fiscaux, l’encadrement des salaires des patrons, le contrôle des banques, la rémunération des traders, une nouvelle régulation des marchés financiers, les dépenses des Etats, on a beaucoup parlé, mais rien n’a été fait et rien ne sera fait. Tout a recommencé comme avant jusqu’à un nouveau crash ou une …Révolution, mais alors là, la Révolution ne sera pas seulement Française mais elle sera Mondiale.

A-t-on interdit certaines pratiques bancaires dangereuses qui ont mené à la crise ? les crédits-revolving, la vente à découvert, etc…NON

Augmenter la consommation.

Augmenter la production.

Baisser les coûts.

Baisser les salaires.

Renvoyer les travailleurs.

Mais quand comprendra-t-on qu’il faut baisser les profits et mieux les distribuer ?

Mais à part cela, tout va bien ! La crise ? Quelle crise ?


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