Finale : Angers 2 - Rouen 0

Angers a remporté le deuxième match de la série des finales ce soir dans une île Lacroix survoltée sur le score de 4 à 2. Troisième volet et peut-être bien le dernier, vendredi soir au Haras.
Ce n'est pas un exploit, c'est carrément historique ! Les Ducs ont encore gagné leur rencontre ce soir, à l'île Lacroix sur le score de 4-2, le 4e but inscrit en cage vide. Deux victoires consécutives arrachées au leader du championnat qui a fait encore pâle figure ce soir sur son glaçon. Comme hier, les Ducs inscrivaient leur premier but dans les cinq premières minutes (4'55 Poudrier), lors d'un premier tiers tumultueux, provocateur, physique, avec distribution de petits coups pas très jolis de part et d'autre...
Rebelote dans la 2e période où Angers s'amusait à faire tourner en bourrique les Rouennais qui couraient sans cesse après le palet... Il faut dire que les Dragons manquaient également de réussite par des tirs sur la transversale, des petits détails, des imprécisions lourds de conséquence pour Rouen. Du coup, les Ducs en profitaient pour assommer un peu plus leurs adversaires avec un magnifique contre en solo du terrible feu follet Bellemare (32'40 2-0).
Pour les supporters qui pensaient que le match était plié, dommage pour eux car ils allaient rater le plus beau moment de ce match. Dans l'ultime période, Tarantino accompagné de Romand et de Lampérier et de toute la fougue de leur jeunesse de chiens un peu "foufous" sonnait la révolte et remettait Rouen dans la course (44'03). Mais le magnifique slap croisé très technique de Baluch faisait l'effet d'une douche froide sur les Dragons 50 secondes plus tard (44'51 Baluch 3-1). On sent alors l'adrénaline monter et Eriksson, enfin, concrétise une supériorité (46'02 3-2). La folie s'empare de la patinoire et Rouen n'en pouvant plus sort son gardien à 58'. Un peu tôt ou pas, peu importe. En tout cas, Laprise pour finir se fait plaisir et va jusqu'à la cage enfoncer le clou (4-2 59'31).

Réaction de Heikki Leime, entraîneur d'Angers, en conférence de presse d'après-match :

" Je ne fais pas de calcul, même si je sais que dans les play-offs, c'est mieux de finir le plus vite possible. Je suis déjà à la préparation du match de vendredi. Je pense que cette série sera très, très longue. En face, il y a une équipe qui est très forte et qui nous pose des problèmes tout le temps. Ce sera encore plus difficile vendredi.
J'ai beaucoup de respect pour Rouen. Il faut rester humble, ensemble. On va bien sûr partir pour gagner le prochain match. On a encore une mission à remplir pour cette équipe. La fatigue ? Elle n'est pas encore là. Je pense qu'il faut aller encore plus loin pour la sentir. Le plus dur reste à faire.

Réaction de Rodolphe Garnier, entraîneur de Rouen, en conférence de presse d'après-match :

"On avait imaginé tous les scénarios. On est dos au mur, on a les ressources physiques et mentales pour inverser la tendance à Angers. C'est le moins bon scénario pour nous. Mais heureusement, il y a l'incertitude dans le sport. Les joueurs qui performent d'habitude ne sont pas à leur niveau. Ils auront à coeur au Haras de montrer leur courage et leur talent. A nous de faire un match exemplaire. Ce ne sont que des hommes et parfois, ça ne tourne pas comme on le voudrait. Angers a tout le temps mené au score et a joué recroquevillé autour de sa cage. C'est très difficile de revenir de cette façon.
Ce soir, on a fait le match qu'il fallait. Hier, on est complètement passé à côté ! Les gars ont assez de courage et de volonté pour savoir que la série n'est pas encore finie. Il faudra vendredi s'investir encore plus, être davantage agressif et frapper là où ça fait mal. Cela se jouera dans la tête. On ne va pas chercher d'excuses, la pression, etc. Tous les joueurs ont déjà quasiment tous gagné des titres, ils en ont l'habitude..."

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