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Sacré Lionel...

Publié le 11 avril 2010 par Lheretique

Un court billet pour signaler que j'ai achevé la lecture de Lionel raconte Jospin depuis trois semaines environ. A vrai dire, je n'ai pas vraiment le goût de le commenter : pas l'once d'un début d'auto-critique là-dedans ! Lionel ne s'est jamais trompé, la présidentielle de 2002, s'il l'a perdue c'est de la faute des autres candidats de gauche, pas de la sienne, évidemment. Tiens, il a même conservé une dent contre Chevènement, jugeant sa candidature de l'époque stupide. Le Lionel, il est moins bonhomme que Chirac : sa relation de la cohabitation est à charge contre l'Jacquot. Il  laisse entendre, au passage, que Miterrand n'accordait pas la moindre confiance à Chirac, jugeant que ce dernier mentait à tout bout de champ (c'est les Guignols ou le Canard qui l'avaient surnommé Super-Menteur, au fait ?). Pas beaucoup d'estime non plus pour la vision politique du personnage. Au-delà de ça, je l'ai découvert bien plus critique que je ne l'aurais pensé vis-à-vis de Rocard, et, sans surprise, hostile à la politique de rapprochement du centre et de la gauche de l'homme de Conflans Saint-Honorine.

L'ouvrage de Jospin n'est pas oeuvre d'auto-justification : c'est pire que cela, c'est une oeuvre toute entière tournée vers l'auto-satisfaction. Il demeure incapable du moindre regard critique sur son action, et ne comprend toujours pas pourquoi seuls 16% des Français ont voté pour lui en 2002. Désespérant...

Dernier détail, apparemment, ses parents ont été des amis de Marc Sangnier et son père du mouvement du Sillon, si chers à nombre de nos militants et théoriciens démocrates. Lionel, lui, a plutôt choisi le compagnonnage trottskiste, estimant que ce fut une bonne école politique.


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