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François Hollande en bonne position pour gagner la Présidence de ... Corrèze

Publié le 28 novembre 2007 par Exprimeo
François Hollande ne cache plus ses ambitions pour la prochaine présidentielle. Dans un premier temps, il devrait accéder à la Présidence du Département de Corrèze.
Actuellement, la mode est à critiquer François Hollande. Cette mode passera car F. Hollande est indiscutablement l'un des hommes politiques les plus talentueux de sa génération.
C'est un excellent orateur. Il a le sens de l'équilibre et connaît particulièrement bien ses dossiers. Ceux qui l'approchent louent ses qualités humaines dont sa gentillesse.
Né le 12 août 1954, à Rouen, Seine-Maritime, François Hollande est le fils du docteur Georges Hollande,médecin ORL,et de Nicole Tribert, assistante sociale. Il est issu d'une famille de la grande bourgeoisie du Nord.
Il passe son enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, puis à Neuilly sur Seine, où il est élève au Lycée Pasteur. Il est licencié en droit de la Faculté de Paris, diplômé de HEC Paris de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration (ENA).
Vers la fin des années 1970, il rencontre Ségolène Royal lors d'une soirée de l'École nationale d'administration. Après avoir eu quatre enfants : Thomas (1984), Clémence (1986), Julien (1987) et Flora (1992), ils ont signé un PACS en 2001. Leur séparation a été officialisée le soir du second tour des élections législatives, le 17 juin 2007.
François Hollande présida la section de l'Union nationale des étudiants de France à l'Institut d'études politiques de Paris. En 1974, il entre à HEC Paris et y préside le comité de soutien à François Mitterrand. En 1980 sorti de l'École nationale d'administration (ENA, promotion Voltaire) au 11e rang, il devient auditeur à la Cour des comptes. Il était entré un an auparavant au Parti socialiste, et devient, grâce à Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand pour les questions économiques.
En juin 1981, il se présente aux législatives contre Jacques Chirac dans la circonscription d'Ussel (Correze) mais est battu dès le premier tour. Il obtient 26 % des suffrages tandis que le président du RPR dépasse les 50 %.
À l'élection de François Mitterrand, en 1981, il devient chargé de mission (toujours à propos d'économie) pour l'Élysée, à l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (selon les principes de John Meynard Keynes) et de nationalisations. En 1983, il est directeur de cabinet de deux porte-paroles successifs du gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (Corrèze), la circonscription de Jacques Chirac.
En 1984, peu tenté par les querelles de tendances, il fonde les transcourants avec quelques amis, notamment Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard.
En 1988, après la réélection de François Mitterrand, il est élu député de Tulle (1re circonscription de la Corrèze), avec près de 53 % des suffrages exprimés. Il est nommé professeur d'économie en 3ème année de l'Institut d'études politiques de Paris de 1988 à 1991. En 1990, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes.
En 1993, il perd son mandat de député et prend la présidence du "Club témoin" de Jacques Delors, qu'il conserve jusqu'en 1997. Il en est actuellement président d'honneur.
Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d'une équivalence lui permettant d'exercer la profession d'avocat : il travaille donc quelque temps dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard. En novembre 1994, il devient secrétaire national du Parti socialiste, chargé des questions économiques. Il se rapproche de Lionel Jospin après le renoncement de Jacques Delors (qu'il soutenait dans son éventuelle candidature). Lionel Jospin fait de lui un des porte-paroles de sa campagne présidentielle, puis celui du parti en octobre 1995. Après la victoire de la gauche plurielle, en 1997, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54 % des suffrages exprimés) et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder comme Premier secrétaire du parti. Il intègre le bureau national du PS (depuis novembre 1997). En 1999, François Hollande est élu député européen et vice-président de l'Internationale socialiste. En 2001, il est élu, après deux tentatives, maire de Tulle, avec 53 % des voix au premier tour.
En dépit de la défaite de la gauche, il est réélu député, le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), avec presque 53 % des suffrages exprimés. Après le retrait de Lionel Jospin, il devient véritablement le patron du Parti socialiste. À ce titre, il dirige la rédaction du programme socialiste pour les élections régionales et cantonales et s'investit précocement dans la campagne. Fin 2003, il est un des seuls dirigeants à estimer une large victoire possible et confie la direction de la campagne à François Rebsamen. En mars 2004, le PS remporte 20 des 22 régions de métropole et la Guadeloupe, les deux tiers des cantons renouvelables élisent un conseiller de gauche, et 51 des 100 départements ont un président de gauche (pour la première fois depuis 1946), le PS progresse au détriment de la droite; en juin, le PS obtient presque 29 % des suffrages exprimés aux élections européennes, son record pour ce scrutin.
Toujours en 2004, il prend position pour le "oui" à la Constitution européenne et s'oppose au numéro deux du parti, Laurent Fabius.
Il organise un référendum interne au PS sur la question. Le 1er décembre, les militants votent "oui" à 59 % : François Hollande en sort renforcé et obtient un statut de présidentiable pour l'élection présidentielle de 2007. S'il laisse son poste de numéro deux à Laurent Fabius, il remplace plusieurs des partisans du "non" au Secrétariat national par des promoteurs du "oui", dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. En revanche, il sort affaibli du référendum du 29 mai 2005 où la majorité des sympathisants socialistes a voté "non" selon les sondages effectués à la sortie des bureaux de vote.
Le 24 novembre 2005, étant le seul candidat, il est réélu Premier secrétaire du PS avec 77 %. La participation a été de 69 %.
Dans l'immédiat, il a annoncé être candidat aux cantonales en Corrèze pour reprendre la présidence de ce conseil général, actuellement dirigé par l'UMP Jean-Pierre Dupont.
La véritable portée de son action a été de maintenir l'unité du PS, parti ingérable tant les courants, inimités, ambitions ...sont cortèges.
Avoir su préserver cette unité est un actif de premier plan. Il sera un redoutable concurrent pour les prochaines présidentielles a fortiori s'il est parvenu auparavant à accéder à la Présidence du Conseil Général de Corrèze, terre de mission difficile.

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