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Vous entrez dans un monde d’immensité

Publié le 13 avril 2010 par Do22

Vous entrez dans un monde d’immensité

Dieu a dit:
Vous entrez dans un monde d'Immensité. Ce qui semblait grand n'est plus aussi grand. Vous vous aventurez dans l'Immensité et perdez ainsi la petitesse qui s'était amalgamée autour de vous. L'immensité s'étend, et la petitesse rétrécit. Vos yeux s’élargissent, et votre ego perd les petites piques qu’il provoquait dans votre cœur. La petitesse devient une chose du passé. Vous ne vous souviendrez même pas de la petitesse, la petitesse était si petite.
Alors que votre vision s'élargit, il vous semble que vous avez toujours connu l’Immensité, cependant, elle vous avait abusés. L'Immensité était si vaste et si belle que vous ne pouviez presque pas la supporter. La lumière était si brillante vous avez senti que vous en deviez protéger vos yeux, et, donc, vous ne voyiez plus tout ce qu'il y avait à voir. Vous trouviez les possibilités écrasantes, voire déconcertantes. Vous pensiez que c'était quelque chose de préoccupant.
C’est ainsi: c'était comme être dans l'ombre, puis éclater dans la luminosité du plus brillant des soleils, et il vous a fallu courir vous procurer des lunettes de soleil. Vous pouviez encore voir avec les lunettes de soleil, et pourtant vous ne pouviez pas voir l’éclat tel qu’il était vraiment. Et les couleurs que vous avez vues ne sont pas exactement les couleurs qui étaient en réalité. Et, Mes bien-aimés, vous vous êtes habitués aux lunettes de soleil. Vous vous sentiez un peu perdus sans vos ombres.
Vous vous êtes sentis déconcertés lorsque vous avez enlevé vos lunettes de soleil, car rien n'était tout à fait pareil, et vous étiez un peu troublés. Ce n'est pas comme si une chaise avait été retirée sous vous, mais il y avait quelque chose de ça. Boom. Rien n'était tout à fait comme il se doit, alors qu'en réalité, tout était comme il se doit, plutôt, tout était comme c'est réellement.
C’était comme si vous aviez l'habitude de manger des myrtilles congelées décongelées, et maintenant vous avez les myrtilles les plus fraîches à la douce crème la plus délicieuse, si douce, si savoureuse que vous avez du mal à croire que c'est vraiment vous assis là avec une cuillère, plongeant votre cuillère dans les myrtilles et la crème, les dégustant, les avalant, sentant qu'elles descendent en douceur, sans heurt, comme si c’était trop beau pour être vrai.
Avant, vous avez rencontré ce qui n'était pas assez beau pour être vrai. La Vérité est très belle en effet.
C'était comme si vous étiez rentrés dans le plus beau tableau de grande valeur. Vous êtes dedans! Vous vous demandez comment vous y êtes arrivé, combien de temps vous pouvez rester. Vous vous demandez ce dont il s'agit et si vous vous habituerez jamais à un tel paysage, vous vous trouvez dedans, et tout ce qui était ordinaire reste derrière, sans vous.
Vous entrez dans d'autres dimensions, et pourtant vous vous sentez un peu inconsistants comme si vous étiez, peut-être, dans aucune dimension du tout.
Vous n'entendez plus tellement le tic-tac de l’horloge.
C'est comme si vous étiez un peu surpris parce que vos jambes se sont allongées.
Ce qui se passe, c'est que votre ego se retire davantage de la voie. C’est que vous prenez moins les choses personnellement. Vous avez toujours votre cœur, et cependant vous ne prenez plus tout tant à cœur. Il y a une impartialité. Il y a un lâcher prise. Il y a quelque chose maintenant, où la vie relative n'est plus aussi déterminante. Ce n'est pas que vous ne vous souciez de rien, pourtant vous n'êtes pas tant dérangés. C’est davantage comme si la vie était de l'eau qui coule dans votre dos.
Il n’y a plus tant de choses à faire à propos de quoique ce soit, pour ou contre. Votre bonheur est plus cohérent. Le sommet n'est pas si élevé. Le bas n'est pas si bas.
Bien-aimés, que cela vous plaise ou non, vous gagnez en équanimité. Vous n'êtes plus si froissés. Vous n'êtes plus si indignés. La vie n’a plus l'importance qu'elle avait avant. Ce n'est pas que vous vous contrôlez. C’est juste que vous êtes plus réguliers, plus constants, plus d'accord avec la vie telle qu'elle vous arrive. Elle ne vous affecte plus tant.
La vie n'est pas terne, cependant vous êtes plus à l'aise avec la vie. La vie n'est pas si gênante. Elle n'est pas, non plus, si extatique qu’avant.
Ce n'est pas vraiment la vie qui a changé. Vous avez changé. Votre perception a changé. Vous êtes plus à l'aise avec la vie alors que vous essayez d'ajuster le champ immuable de vous-même au changement.


Gloria Wendroff
HeavenLetters
Traduit par Christine


. Par Dominique - Publié dans : Lettres du Ciel - Gloria Wendroff
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