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Brèves de Conseil...

Publié le 13 avril 2010 par Philippemeoule

Hier soir, j’avais Conseil municipal à Gisors. Vote du budget. Cette année, ça va encore à peu près, mais pour l’an prochain, toutes les collectivités territoriales se demandent comment elles boucleront leur budget : rappelons que la taxe professionnelle, gisors_accueil_05_1_.jpgsupprimée par Sarkozy, pouvait représenter jusqu’à 50% des recettes… Certains trouvent cette suppression très bien, d’autres sont inquiets sur le devenir des services (non marchands) au public, et ils ont raison. Pourquoi ?

La TP, comme on dit, avait une dimension symbolique forte : en effet, si une entreprise avait choisi de s’installer dans telle commune, c’est qu’elle y avait un intérêt lié à son activité, ce qui est normal. Mais pour fonctionner et développer son secteur, il faut à l’entreprise des infrastructures efficaces : routes, signalisation, éclairage, eau, assainissement, haut débit, entretien des voiries, etc. Il faut aussi, pour le confort et la sécurité des salariés, qui de fait, deviennent des habitants : des logements, des services publics tels que : écoles, crèches, cantines, équipements sportifs et culturels, ramassages scolaires, maisons de retraite…La TP contribuait en partie à ce liant humain, économique et technique entre le privé et le public. Chacun y trouvait son compte. Elaboré en 1975 par… Jacques Chirac, il est vrai que le mode de calcul de la taxe professionnelle demandait une adaptation.

Les petits mots du Conseil et le retour du baromètre humoristique et subjectif…n’engageant que moi !

Guy Soury, le plus besogneux, a beaucoup œuvré comme rapporteur du budget. On lui pardonnera donc les petits « fourchages » de langue comme : "subversion" au lieu de subvention ; "dette à six milliers" au lieu de dette assimilée…

Jean Lepert, le plus « brise-menu », comptablement s’entend, mais il le sait, déclarant : « Je sais que je vous agace, mais je continue ! ». Bon !

Marcel Larmanou, le plus provocateur, en s’adressant à Laurent Longet : « Mais quel con ! », puis ponctuant régulièrement ses prises de paroles, sourire en coin, par : « J’emploie des mots forts, parfois… ! ».

Laurent Longet, le plus glouton, déclarant à propos de la démographie : « En 10 ans, nous observons 800 arrivants nouveaux, c’est comme si Gisors intégrait Vesly !». Ingérer Vesly et digérer Hyest…? M. Longet, quand même !

Bernard Bénat, le plus « private joke », présentant « la carte de l’Eurois » et non la carte de Leroy, comme dirait Marcelle…

Journalistes, Conseillers et administratifs, les plus bidonnés, quand Laurent Longet demande pourquoi Gisors ne participe pas à la promotion de l’expo sur les impressionnistes à Giverny, et que le maire, en érudit malin s'enflamme dans un monologue surréaliste à travers une description de l'histoire de l'art impressionniste, baladant son interlocuteur, resté sans voix, pendant 10 minutes… Hallucinant !

C’est Emmanuel Hyest, le plus taciturne, qui s’en étonne : « Mais M. le maire, vous n’avez pas répondu à la question ! ». Cà, c’est sûr ! Dans cette histoire, Marcel Larmanou pourrait obtenir un second trophée : le plus filou !


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