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Sarko s'amuse. (Sa muse, euh...)

Publié le 31 mars 2010 par Hermes
S’il avait été capable de dépasser son orgueil, Sarkozy aurait nommé Villepin Premier Ministre et le tour était joué: la droite en ordre de bataille et silence dans les rangs !
Ne pouvant s’y résoudre, il a acheté les lieutenants de Chirac et de Villepin, ceux qui, hier, criaient le plus fort contre lui ! Ainsi va le sarkozisme : Attaquez-le, vous serez récompensé ! Léchez-le et vous serez renvoyé comme un malpropre le jour où vous ne servirez à rien : Sarkozy ne connaît que les idiots utiles.
Amis bloggeurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire : Tapez encore et encore et les plus dangereux parmi ceux qui auront bien cogné se trouveront récompensés d’une mission sur l’éthique d’internet ou sur l’avenir des blogs. On verra le Number One de Wikio en voiture de fonction, le N°2 décrochant la légion d’honneur, Hypos attachée à la condition féminine bloggeuse, etc.
Ceci dit l’heureux bénéficiaire de la voiture à cocarde tricolore aura intérêt à disposer de l’option blindage tant ça va défourailler dans tous les coins !
Car derrière le calme apparent du Président et sa stratégie de racolage, tous ces braves gens se haïssent et n’ont d’autre compétence que de représenter un obstacle pour tel ou tel camp: mettez dans un même panier de crabe un sarkoziste, un centre droit, un centre gauche, un chiraquien, un villepiniste, Kouchner , Besson et quelques autres figures pittoresques tirant à hue et à dia. Vous disposerez alors un parfait attelage pour l’écartèlement mais sans doute pas celui qui serait nécessaire pour commander aux destinées du char de l’Etat. Ne restera plus qu’à allumer la mèche de cette pétaudière et boum ! Le cocktail de l’ouverture tous azimuts n’est qu’un cocktail Molotov qui attend son heure.
Pour l'instant, en ces temps où toute parole est réversible, où l’ennemi d’hier est l’ami de demain, où Frêche est donné un jour à l’extrême gauche, le lendemain à l’extrême droite et d’autres nulle part, tout est ouvert : le cynisme, l’opportunisme restent les valeurs cardinales d’un monde politique désorienté quand les électeurs se sont enfuis.
Ceux-ci se sont tapis au fond du bois : il n’est pas certains qu’ils n’en ressortent pas le jour où les aura oubliés. Et alors, boum! Game over.

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