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Secret stories

Par Gaby
Secret storiesAngus & Julia Stone - Draw Your Swords
Avant tout, levez la main droite et dites "je le jure, je ne répèterai jamais et en aucune circonstance ce que je vais découvrir dans cette note". C'est bien.
Non parce qu'en fait, on vient de me demander via tag de dévoiler sept choses que personne ne sait sur moi. Et comme c'est suuuper intime, je tiens à ce que  ça reste entre nous, vous voyez ? En plus c'est un tag international, expédié en Fedex de Buenos Aires par M., donc vous vous doutez bien que je vais le faire.
En fait, dans le genre j'ai déjà fait les 7 choses qu'on fait en ce moment, les 7 secrets en questions, les 7 péchés capitaux, les 7 nains et les 7 meilleures blagues de Frédéric Lefebvre. Peut-être même que j'ai déjà fait ce tag dans un précédent blog. Alors vous imaginez, je m'y connais en 7, c'est un peu le chiffre qui rythme ma vie, ça va être 'achement simple.
1) Un jour, in the early 90's, ma mère m'a accompagné chez le médecin. Visite de routine ou certificat médical, je sais plus, ça n'a pas d'importance. Après nous être garés sur le parking du cabinet, nous sommes rentrés dans le tout nouveau immeuble de notre médecin traitant. Une fois à l'intérieur, ma mère m'a demandé d'appeler l'ascenseur. Et je l'ai fait : "Ascenseuuuuur !!!". Oui ... je l'ai appelé. Littéralement. On dirait une blague de Toto, je sais, mais j'étais super jeune, hein !
Secret stories2) Il y a une douzaine d'années, j'ai reçu pour mon anniversaire un cadeau qui m'a beaucoup fait plaisir à l'époque : un petit moulin en bois qui tourne grace à l'énergie solaire (d'où mes penchants écologiques d'aujourd'hui). Et bien à un moment, j'ai fait un petit montage avec ce moulin (attention, là tu va découvrir le futur ingénieur). C'était un soir d'été et j'avais très chaud. J'ai alors décidé de faire tourner le moulin en bois de façon à en faire un ventilateur. Mon ingéniosité débordante m'a alors poussé à installer la cellule photosensible juste en dessous de ma lampe de chevet, de façon à faire tourner le moulin le plus vite possible. Bien entendu, dix minutes plus tard, ne pouvant dormir à cause de la lumière, j'ai installé un Tshirt sur ma lampe de chevet pour atténuer l'éclairage. Et ce qui devait arriver arriva, le Tshirt a chauffé, la fumée a envahi ma chambre, puis l'étage sans que je m'en rende compte. Mon frère s'est alors levé pour aller aux toilettes et il est venu dans ma chambre pour voir si c'était moi qui préparait des toasts à 3h du mat'. Et il a assez vite compris que c'était pas l'heure du petit déjeuner : la lampe était en train de brûler, et il m'a réveillé à temps. Depuis j'ai achetté un vrai ventilo, j'ai toujours mon moulin en bois sur une étagère. Il trône là, fièrement, avec sa cellule photosensible complètement fondue, l'air de dire "ça t'apprendra à vouloir me faire tourner vite, pauv' con".
3) Toujours dans ma jeunesse, un matin j'ai réalisé sans le vouloir un des rêves/cauchemards classiques de cet âge : aller à l'école en chaussons. J'étais probablement concentré sur autre chose et j'ai rien vu, c'est une fois dans la cour que je me suis dit "hummm, elles sont quand même super confortables ces chaussures, je devrais les mettre plus souvent". J'ai rapidement compris grâce aux remarques des grands CM2 et j'ai appelé ma mère depuis une cabine téléphonique* près de l'école pour qu'elle me ramène une paire de shoes. Bref, la grosse honte.
* pour mes lecteurs les plus jeunes, les cabines téléphoniques étaient des grosses boîtes en verre placées aux coins des rues et les gens allaient dedans pour téléphoner. Non non, pas pour s'abriter du bruit, juste parce que les téléphones n'étaient pas encore portables. Et même qu'on pouvait payer en francs !
4) Je suis Toulousain, et comme tout bon toulousain, j'ai fait du rugby. Genre pas mal d'années. Et il y a un match auquel j'ai participé qui m'a bien marqué. C'était pour je-ne-sais-plus-quelle compétition, un derby à domicile en automne, sous la pluie. Une rencontre à l'ancienne, dans la boue et le sang. Le score était serré, c'était la fin du match, notre coatch gueulait sur le banc. "ALLEZ, putain mais vous allez vous sortir les doigts du c*l, oui ou quoi ???". Il était comme ça notre coatch. A un moment, après un bon travail des avants, le demi de mélée récupère la balle, la passe au second centre qui me remet intérieur et je transperce la défense adverse comme Serge Blanco à ses plus belles heures. Crochet intérieur, je passe le dernier défenseur, la foule est en délire et le champ est libre devant moi (ouai, ça ressemble à un film avec Denzel Washington). Les joueurs des deux équipes sont déjà certains de l'issue de l'action et rejoignent la ligne médiane, quand tout à coup, au moment d'applatir, je perds le contrôle du ballon. Il me glisse littéralement des mains, la boue a fait son effet. En avant, mélée pour l'adversaire, nous perdons le match. C'était un grand moment de solitude, les "ooooooooh" de déception venant des tribunes résonnent encore dans ma tête.
5) J'ai générallement beaucoup de chance. Enfin, j'ai l'impression. Pas pour l'Euromillion ou ce genre de chose, mais pour les petites choses de la vie. Trouver une solution à un problème au dernier moment, me faire intéroger sur LA seule leçon que j'avais appris, voir ma tartine tomber du bon côté, trouver de l'argent par terre (en France, en Espagne et en Suisse pour l'instant) et tous ces instants où je prie intérieurement pour que quelque chose se passe ou se résolve. Ça marche souvent avec moi, à tel point que je ne suis pas le seul à m'en appercevoir. En prépa, alors que les professeurs intérogeaient tous les élèves dans l'ordre alphabétique pour corriger les exercices, deux fois sur trois ils m'oubliaient et passaient au suivant qui l'avait vraiment mauvaise. Je peux vous dire que ma chance en iritait certains à l'époque, notamment en cours de math :D
Secret stories© Mulia
6) Je suis hématophobe. Légèrement. C'est à dire que j'ai peur du sang, enfin "peur" n'est pas vraiment le mot approprié car je ne m'enfuis pas en courant en voyant du sang. C'est juste que j'ai des vertiges et que je peux m'évanouir. Je me souviens de quatre ou cinq évanouissements à ce jour, donc c'est pas très grave non plus, d'autant plus que ça ne le fait qu'à la vue de mon propre sang. Le problème c'est surtout si ça arrive quand je suis seul, évidemment ; pour l'instant ce n'est arrivé qu'une fois et j'ai survécu :)
7) A une époque j'ai fait du judo. Oh, juste quelques années, histoire de faire comme les potes et aller au seul club sportif de notre village. Il y avait entraînement le mardi soir, puis matchs les samedis après-midi. Et j'ai un souvenir assez spécial de ces tournois, car à chaque fois je perdais en finale. A chaque fois, je vous jure ! J'ai une petite collection de médailles d'argent mais pas une seule d'or. J'étais un peu l'ASM du judo, le Poulidor des tatamis. Je me souviens particulièrement d'une finale très honteuse : bien décidé à stopper cette malédiction, je me suis jetté sur le type comme un forcené, lui a juste tourné d'un quart de tour, tendu la jambe, et je me suis rétamé par terre. Résultat : ippon en 3 secondes sans me toucher, et une belle leçon à retenir.
Un jour j'écrirai des Fables sur mes expériences sportives je crois.
Voilà, ça me paraît assez long à lire mais j'avais pas beaucoup écrit ces derniers jours. Ce tag semble avoir beaucoup tourné mais, en espérant que vous ne l'avez pas encore fait, j'invite Papillote, Gabrielle et La Plume d'Elephant à s'y mettre !

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