« La déception est plus dure que la colère… »

Je ne donne ma confiance aux gens que très rarement….et il faut bien que je connaisse les gens, que je « les sente »….

Est-ce à cause de mon histoire et de la déception que j’ai eu de la part de membres de « ma famille » ?

Je ne sais pas, en même temps pas la peine d’avoir une histoire à la Cosette pour être méfiant(e)…

Bref, la confiance que j’accorde aux gens, aux ami(e)s est immense quand je la donne….mais attention à ne pas me décevoir….

Je suis intransigeante quand aux conditions, gare à celui ou celle qui me déçoit…la sentence tombe irrémédiablement : c’est fini je ne veux plus en entendre parler…pas le droit à l’erreur….

Je préfère finalement être en colère….

Ma colère est forte, fait trembler les murs, les assiettes volent (façon de parler, j’ai pas de sous pour en racheter tous les 4 matins) …en même temps des colères immenses, j’en ai très peu…

Je cris certes, je gueule faut dire le mot..je râle…mais je me mets que très rarement dans des colères noires….

Mais ces colères sont bénéfiques : j’extériorise….je cris, je pleure parfois…les choses sont dites plus ou moins diplomatiquement mais elles sont dites….et après le calme revient, je suis bien….

Dans le cas de la déception, je ne dis rien ou très peu, mon calme me fait peur…..je dis les choses comme si ce n’était pas moi qui parlait, je vis le moment avec un détachement apparent…mais au fond de moi, mon coeur saigne, je suis à fleur de peau, tout mon corps pleure mais rien ne sort….

Je viens d’être déçue par quelqu’un de très proche de moi : ma fille….

Le pire qu’il puisse arriver : être déçue par un de ses proches, en l’occurrence son enfant….difficile d’en parler ici (les murs ont des oreilles)….

Mais je suis étrangement calme…comme anesthésiée….anéantie…déçue….

Je voudrais être en colère mais je n’y arrive pas….

Le calme….putain le calme….

Le calme avant la tempête ?