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Débat Europe-Ecologie

Publié le 14 avril 2010 par Jfa

Quiconque a participé, avec des yeux neufs, à la dernière campagne des Régionales d’Europe-Ecologie n’a pu qu’être frappé, à la fois, par la formidable vitalité de ce mouvement, sa créativité, le dévouement de ses militants, l’image positive dans l’opinion publique de ce souffle nouveau, … et son peu d’organisation et surtout l’extrême complication (je n’ai pas parlé de complexité) de ses prises de décisions, qu’on a vu, à Nice, souvent peu démocratiques, et de ses structures…

En ce qui me concerne, je suis séduit par la “coopérative” qu’en tend promouvoir D. Cohn-Bendit, la vitalité de réseaux face aux morbides logiques d’appareil des partis qui nous mènent à des taux d’abstention inadmissibles. Mais j’approuve aussi l’insistance de C. Duflot pour une structure organisée et démocratique.

Peut-on concevoir la cohabitation féconde de la “structure pyramidale et hiérarchisée du parti” et la flexibilité créative d’un réseau ? Peut-on imaginer la cohabitation vivifiante d’une structure militante avec ses élus ?  Peut-on relier la réactivité des prises de décision sur le terrain et le cadre théorique d’un projet national ? Au bénéfice de quel militantisme ?

Personnellement, je distingue, au delà du travail des élus, plusieurs formes de militantisme:

- Le militantisme de propagande, d’ordre idéologique, pour convaincre de la justesse de nos positions, à travers des films, des conférences, des débats, …

- Un militantisme, spécifique à la mouvance écologique, visant à faire évoluer les comportements individuels (promotion du commerce équitable, du co-voiturage, du vélo, des économies d’énergie, du bio,…).

- Un militantisme que j’appelerai d’action capable de mobiliser des pans de populations sur leurs problèmes spécifiques, en suscitant la création de comité de lutte ou de défense, quand ils coïncident avec nos propositions.

- Vu les piètres résultats niçois dans les quartiers dit “populaires”, il faut une réflexion sur les thèmes auxquels seraient sensibles les habitants des cités Hlm.

- Sans oublier  que ces militantismes s’enracinent dans des valeurs de gauche, de solidarité, de redistribution,…, de lutte contre les aspects les plus nocifs d’un capitalisme financiarisé.

Je pense que c’est à travers le développement de ces différentes composantes d’un militantisme écolo au niveau local, articulant actions locales et campagnes nationales, revendications et combat culturel, évolution des comportements et réflexion théorique, que doit se poser le problème de structures locales démocratiques, pouvant nouer, au gré des actions et selon leurs nature, tels ou tels partenariats, telles ou telles alliances.

Les questions qui me semblent donc primordiales sontt donc: quelle organisation, quel découpage, quelle autonomie, quelles obligations, pour ces structures purement locales. Se posera ensuite l’articulation de ces différentes structures entre elles, horizontalement et verticalement, dans une organisation d’ensemble qui coordonne, fédère et lie un indispensable fonctionnement démocratique à une efficacité militante du bas du local au haut du national.

- “Gérard Collomb joue les modérateurs en Languedoc-Roussillon”. Puzzle socialiste. “Plus largement, l’objectif est d’enquêter sur le fonctionnement des instances de la région – essentiellement la fédération de l’Hérault -  en épluchant comptes et listes d’adhérents mais aussi en passant au crible « certaines pratiques ». Le clientélisme des « militants-alimentaires », par exemple” (…) “Voilà une noble et vaste entreprise de rénovation. Mais que l’on pourrait peut-être aussi élargir à certains autres départements et régions socialistes qui, sans avoir à leur tête un Frêche, sont coutumiers du verrouillage voire du clientélisme. Le Pas-de-Calais, seul département où le fichier national (Rosam) n’a pas droit de cité, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Vienne, la Guadeloupe voire la Seine-Maritime ? Allez savoir…”.

- Islande, ça bouge. Blog de P. Jorion.

- “Une expérience hors de prix”. Le Monde . “…pendant que 2 000 personnes mouraient dans le monde des suites de la grippe A(H1N1), plus de 500 000 décédaient des suites du paludisme”.

- Bolkestein revient. Marianne. Cela permettra de peser encore davantage sur les salaires français.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Militant EE
posté le 28 avril à 05:41
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