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La gestion des risques opérationnels / risk management ou comment la philosophie enrichit les mathématiques

Publié le 15 avril 2010 par Reinach

Les risques opérationnels sont multiples.

La gestion des finances, de la comptabilité, de la production, du marketing, de la communication, des ressources humaines comporte des risques au quotidien.

Prendre des risques aujourd’hui n’est pas à l’ordre du jour. Si vous en prenez on vous le reproche, si vous n’en prenez pas on peut aussi vous le reprocher.

Alors on se contente souvent dans les entreprises de mettre en place des procédures, des processus, des règlements et ainsi on tue dans l’œuf toute initiative et toute créativité, d’innovation, de développement.

Cela fait l’affaire des petits chefs en mal de pouvoir, des carriéristes opportunistes, des serveurs de soupe et autres esclaves serviles de faux leaders à l’ego et au paraître bien souvent mégalo maniaques ou schizophréniques.

S’il s’agit de respecter les processus encore faut-il savoir pour quoi et comment les respecter

Les processus sont au service de l’organisation et l’organisation ne doit absolument pas être au service des processus. Comment les utiliser au mieux dans l’intérêt de l’organisation c’est à dire au service des clients, des employés, des actionnaires.

Or seul le savoir du pour quoi et du comment ne suffit pas !

Encore faut-il comprendre les enjeux, les bénéfices, les conséquences et les objectifs pour lesquels ces processus existent.

Pour comprendre les enjeux, les bénéfices, les conséquences et les objectifs, il faut les comparer, les confronter, les analyser, en débattre pour qu’ils soient intégrer comme une valeur respectable et non comme une procédure à laquelle on doit se soumettre.

La clé du système de gestion des risques opérationnels se trouve dans cette démarche d’adhérer aux valeurs de l’organisation et donc d’adhérer à la valeur des processus qui sont au service de l’organisation, c’est à dire au service des objectifs de l’organisation dans le respect des employés, des clients, des actionnaires.

Arrimer les processus tout comme les comportements physiques ou mentaux aux valeurs d’une organisation est un processus de succès qui revient aux dirigeants et à tout l’encadrement d’une organisation.

Voir plus large que son ego, son pouvoir, regarder plus large que son poste ou son titre c’est utiliser les valeurs comme référentiel des comportements dans l’application des processus. C’est être un vrai leader, inspirant, motivant, passionnant.

Les valeurs sont des comportements et s’il existe un processus de réussite, d’éthique, d’engagement, il s’agit bien de celui des valeurs humanistes sur lesquelles se sont construits des civilisations, des empires, des entreprises et aussi des hommes, de grands leaders souvent inconnus, de vrais leaders gestionnaires avisés.

Certes certains penseront immédiatement qu’il s’agit là de philosophie, matière, selon eux, quasiment inerte et largement supplantée par les mathématiques seul vrai pouvoir à la logique économique soi-disant infaillible, mais en fait totalement manipulatoire… les dernières situations sociales et économiques nous l’ont bien prouvé.

Aucune civilisation, aucun empire, aucune organisation aucun leader ne se sont construits avec les mathématiques comme base de développement personnel.

Les mathématiques (Science qui a pour objet la compréhension, l’utilisation, des nombres, des figures et des mouvements…) sont donc bien le complément direct de l’objet de notre rêve, de nos objectifs, de nos valeurs, de nos comportements, de notre philosophie.

Elles sont l’outil de mesure, d’évaluation, d’analyse, de comparaison, elles sont mêmes dans certaines situations l’objet qui va déclencher la dialectique, le débat, la comparaison. Elles sont indispensables mais non suffisantes car sans l’expression, l’imagination, le pouvoir de la pensée, les mathématiques reste un savoir et la comptabilité un processus.

Alors comment utiliser cette mécanique de la création de valeurs pour améliorer les processus, la performance, attirer les clients et les meilleurs talents et donc des résultats mathématiquement démontrables ?

Les bases de cette mécanique de la création de valeurs se trouvent autour de quelques moyens clés :

  • La dialectique,
  • le débat,
  • la confrontation,
  • l’analyse,
  • la comparaison,

éléments de construction de sa culture et d’expression de sa philosophie sont les engrenages de cette mécanique.

Mettez y dedans n’importe quel sujet utile, il en sortira du concret, des comportements, du mouvement, des figures, des processus, la capacité à gérer le changement, les risques et donc des résultats.

Didier Reinach

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