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Sans laisser d’adresse d’Harlan Coben

Publié le 17 avril 2010 par Angelita

cobenTerese Collins, une ex petite amie de Myron Bolitar qu’il n’a pas vu depuis 7 ans l’appelle pour qu’il la rejoigne à Paris. Elle garde un secret qu’elle n’a jamais révélé à personne, même pas à Myron bien que Win ait appris depuis peu l’origine de ce secret.

A son arrivée à Paris, Myron est interrogé par la police.

Terese est à Paris à la demande de son ex-mari qui a des révélations très inquiétantes à lui faire. Mais depuis son arrivée, elle ne l’a toujours pas vu. Elle confie à Myron son secret, la mort de sa petite fille, il y a dix ans, dans un accident de voiture. Sauf que les années ont passé et le sang de sa fille est retrouvé près du corps de son ex-mari et Myron pense l’avoir vue lorsqu’il a été agressé et qu’il a été obligé de se défendre par les armes dans le guet-apens dans lequel il était tombé.

Direction Londres. Interpol, Israéliens, tous les suivent car Myron est recherché pour meurtre et tout se finit là-bas dans un bain de sang avant la mise à l’écart de Myron pendant de nombreuses semaines. A son retour et ne se rappelant pas ce qui s’est passé, il voudra envers et contre tous découvrir la vérité.

Depuis deux-trois romans, la série des Myron Bolitar a pris énormément d’envergure pour devenir de bons gros romans à part entière, beaucoup plus fouillés, beaucoup plus complexes. Harlan Coben fait vieillir ses héros en leur donnant une plus grande dimension. Ils ont évolué dans leur vie sentimentale et professionnelle. Myron, Win, Esperanza et Big Cindy sont liés. Ils feront tout ce qu’il faut pour s’entraider même si Win, étant le plus riche, a le plus de moyens.

Terese est un personnage que l’on connait depuis deux romans. Le succès des intrigues d’Harlan Coben ne se dément pas. Un enfant est souvent la clé de tout dans ses romans, même si là, l’enfant serait devenu un jeune adulte. Mais les conséquences sont effroyables. Harlan Coben ajoute à son actif, outre tous les moyens qu’il connait pour faire un bon polar, de la documentation sur le pire du milieu médical, des terroristes qui arrivent à s’infiltrer dans les pays, mais aussi des pratiques des services secrets de son pays.

Nous avons une très belle allusion et surtout un bel hommage au film de Guillaume Canet tiré du livre d’Harlan Coben, Ne le dis à personne car une partie de l’action se déroulant à Paris, Myron se retrouve au 5° étage de l’immeuble Kenzo rue du Pont Neuf pour dîner. Hommage aussi à François Berléand qui prête son nom au commissaire parisien qui donnera des informations à Myron et le retrouvera pour l’aider dans sa quête aux Etats-Unis.

Un autre Coben lu sans prise de tête. Un autre Coben que l’on lit avec plaisir car il y a toujours une nouvelle intrigue qui fait que lorsque l’on se plonge dans le roman, notre hâte est de le finir et quand il est fini on en redemande.

ééé

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