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Le foot polonais aussi s’est crashé

Publié le 17 avril 2010 par Foothese

Le foot polonais aussi s’est crashé

Obsèques ce samedi pour le Président Lech Kaczinski décédé samedi dernier suite à un accident d’avion avec 94 personnes également à bord. Le Président polonais laisse derrière lui un peuple ému, un frère jumeau heureux d’être le futur Président et un football polonais à la rue et c’est bien là le plus grave.

Y a t-il un pilote dans l’avion du football polonais? Ancienne puissance européenne et mondiale du foot, la Pologne n’est plus qu’une nation mineure. Quel gâchis.

Entre 1974 et 1986, la Pologne est un pays redoutée. Avec des joueurs comme le meilleur pote de Platini, Boniek, Lato, Gadocha ou Szarmach la Pologne connaît de grands succès : la 3ème place au Mondial 74 (en battant tout de même le Brésil) chez le voisin allemand après une courte défaite en demi-finale ou la 3ème place au Mondial 82 (en battant la France). C’est d’ailleurs l’attaquant polonais Lato qui avec 7 buts finira l’épreuve allemande 1er au classement des buteurs. Et puis, plus rien, plus de signal radio et pas de boîtes noires pour nous aider à comprendre.

Génération Mur de Berlin

A la ramasse de 86 à 2002, l’équipe de Pologne n’est présente à aucune compétition internationale avant de revenir pour la coupe du monde au Japon et en Corée en 2002. C’est la génération Mur de Berlin qui reste dans l’histoire comme l’une des plus catastrophiques. Avec l’ancien ailier de Montpellier Jacek Ziober et l’ancien nantais Roman Kosecki, la Pologne chûte. Et la reconstruction va être longue.

Héritage d’Auschwitz

Qualifiés pour la première fois pour un Euro en 2008, les polonais ne prennent qu’un point face à la Suisse et disparaissent rapidement encore une fois battus par …un frère. C’est l’allemand Podolski qui élimine son pays d’origine avec un doublé. Mais la Pologne retrouve de l’espoir. Elle a enfin une belle génération et va pouvoir construire sur quelques bons joueurs comme l’auxerrois Jelen ou le gardien remplacant de United Thomasz Kuszczak. Une génération qui a perdu une énorme occasion de revenir en coupe du Monde dès 2010 parce que la Pologne était dans un groupe faible avec la Slovénie et la Slovaquie.

Un peu dépourvu de bons footballeurs, le football polonais est ouvert. Comme Dubai en athlétisme, la Pologne accueille les joueurs incapables de jouer dans leurs sélections mais qui retrouvent une grand-mère polonaise. Avec l’héritage des camps, il y a de quoi faire une très belle équipe. Ludovic Obraniak ne sera pas le dernier à venir trouver une expérience internationale du côté de Varsovie.

Lech Walesa


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