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Haunted Tales Of The Grotesque. C’est un genre à part...

Publié le 18 avril 2010 par Mmepastel
Haunted Tales Of The Grotesque.
C’est un genre à part...
Livre en français
Haunted Tales Of The Grotesque.
C’est un genre à part...
Livre en VO
Haunted Tales Of The Grotesque.
C’est un genre à part...
Recueil d'Edgar Allan Poe
Haunted Tales Of The Grotesque.
C’est un genre à part...
Recueil de M. G. Lewis

Haunted Tales Of The Grotesque.

C’est un genre à part entière. Le titre de Joyce Carol Oates qui regroupe seize nouvelles (ou contes fantastiques), traduit en français de manière minimale Hantises, est un hommage à la littérature qu’elle aime, celle d’Edgar Allan Poe, celle d’Henry James, de M. G. Lewis, d’Ann Radcliffe, etc…

Elle y mélange, comme eux, le fantastique et le grotesque. Dans un texte qui suit ses récits elle explique : “Même si nous n’étions pas aujourd’hui (en 1993), en cet âge de Déconstruction, capables de déchiffrer d’un point de vue psychologique et anthropologique des documents apparemment opaques, que ce soient des contes de fées, des légendes, des oeuvres d’art, ou des histoires réputées objectives et des rapports scientifiques, nous devrions sentir sur-le-champ, en présence du grotesque, qu’il est simultanément “réel” et “irréel”, à la façon dont nos états d’esprit sont bien réels - émotions, humeurs, obsessions changeantes, croyances -quoique incommensurables. La subjectivité qui est l’essence de l’humain est aussi le mystère qui nous sépare irrévocablement les uns des autres.”

“Comme les contes de fées, le grotesque et l’horreur nous ramènent à l’enfance, réveillent en nous quelque chose de primitif. Les aspects extérieurs de l’horreur sont variés, multiples, infinis… ses aspects intérieurs, inaccessibles. Ce qu’est cette vision, nous pourrions l’imaginer, mais, habitant un monde extérieur brillamment peuplé, sociable, immensément séduisant, dans lequel nous nous définissons les uns par rapport aux autres, en tant qu’êtres sociaux dotés d’un nom, d’une profession, d’un rôle, d’une identité publique, et dans lequel, la plupart du temps, nous nous croyons chez nous… n’est-il pas plus sage de ne pas le faire ?”


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