Marie

Où est partie la joie qui animait nos cœurs, Les soirs de souffrance et de grande douleur ? La profusion des genres et ces âmes profondes, Pour un grand pied de nez à l'entrée dans la tombe ! J'ai pleuré aujourd'hui du départ  de Marie, Elle nous prit la main et ces années durant, Mais sans jamais montrer aucune des faiblesses, Qui assassinent un corps et dont l'âme persiste ; Sentir prés de nous cette présence chaude, Tous emmitouflés de nos genres précieux, Sans jamais refermer notre grande besace, Les larmes du salut sans cesse contenues. Ce jour est rouge pourpre comme une pluie acide, Sur nos vies fatiguées de ces espoirs vains, Et chacun tour à tour pour ce grand voyage, Nous seront convoqués plus vite que prévu !